«Ça va bien aller»: Fabien Cloutier s'ouvre sur ses nouveaux défis professionnels
Yan Lauzon
Quand il a commencé, il y a trois semaines déjà, à coanimer le rendez-vous quotidien «Ça va bien aller» avec Marie Soleil Dion à TVA, Fabien Cloutier a rapidement dû apprivoiser la technologie. S’il avoue que les premières journées n’ont pas été de tout repos, les choses vont maintenant plus rondement.
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«On est en train de trouver notre rythme dans tout ça. La semaine de préparation et la première semaine en ondes, c’était énormément de boulot parce qu’il fallait essayer, refaire, on apprivoisait une toute nouvelle chose. Mais là, tranquillement, on trouve une méthode [...], un rythme de travail normal.»
Enregistrée du lundi au jeudi, l’émission lui a aussi permis d’acquérir des connaissances. «J’apprends des choses à travers ça. Et j’aime beaucoup ça. C’est aussi là que je trouve mon plaisir. C’est sûr que la première semaine, c’était beaucoup: gérer le son, la caméra, le télétravail... Mais là, tranquillement, je trouve mon confort.»
Jamais seul, pas stressé
Afin de mener à bien le projet et d’y trouver son compte, Fabien Cloutier a opté pour une saine attitude: ne pas s’imposer un fardeau.
«J’ai décidé de ne pas être stressé, de lâcher prise avec les projets, confie-t-il. On fait quatre émissions par semaine à équipe réduite, chacun de notre côté. Il y aura toujours quelque chose à améliorer. Quand j’en finis une, je pense au lendemain, j’essaie de voir ce que je peux continuer à améliorer et comment m’amuser de plus en plus là-dedans.»
Même s’il reconnaît qu’«il n’y a rien qui bat de voir du monde», ce gars d’équipe apprécie sa nouvelle réalité professionnelle, entouré de son équipe à distance.
«On rit en réunion et je trouve qu’on a trouvé une bonne façon de travailler. On réussit à faire des jokes... C’est sûr que ça ne vaut pas le vrai de vrai contact, mais c’est une nouvelle façon de faire qu’on découvre dans tout ça.
Bien que son quotidien a grandement changé depuis le début de la pandémie de COVID-19, Fabien Cloutier ne fait pas partie de ceux qui éprouvent des difficultés à sortir du lit le matin. Pourquoi? Parce qu’il a trouvé une initiative qui lui tient à coeur.
«Ce projet, je l’ai accepté parce qu’on m’a dit que ça pouvait faire du bien à du monde. Et c’est ce que j’essaie de faire.»
Confiant en l’avenir
Pour l’artiste, le mouvement qui s’est orchestré au petit écran a quelque chose de positif. «Je trouve que notre travail vaut aussi la peine d’être remis en question. Peut-être qu’on va découvrir de nouvelles choses de tout ça, une façon différente de faire de la télé. Peut-être que des fois, on va davantage aller vers des gens qui sont chez eux plutôt que toujours amener ce monde-là ensemble. On va peut-être conserver quelque chose de tout ça.»
Les changements qui se sont déjà opérés dans le monde du travail au sens large auront aussi, pressent-il, des retombées positives. «J’ai l’impression que peu importe le métier qu’on a, on avait peut-être oublié que tout était fragile et qu’il y a des essentiels à mettre de l’avant dans l’avenir.»
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3 trucs pour mieux vivre son confinement
Installé dans son chalet en Estrie depuis le début de la pandémie de COVID-19, Fabien Cloutier a trouvé des façons d’être bien même isolé. Voici ce qu’on pourrait, comme lui, très bien appliquer pour faciliter nos journées:
Accepter l’inconnu
«Faut juste être capable de faire la paix avec une bonne part d’inconnu, dit l’artiste. Je l’ai fait parce qu’il faut trouver son bonheur là-dedans.»
Développer un projet d’entraide
«On voit, à travers un projet comme “Ça va bien aller”, qu’on peut aider des gens. Je ne suis pas médecin, je ne suis pas un professionnel de la santé; ce n’est pas mon rôle présentement», précise Fabien Cloutier.
Porter du linge confortable
«Dès que j’arrête la caméra, je change de manteau, avoue l’animateur. Et on ne voit jamais mes pieds, mais j’ai de grandes bottes de chasse qui montent à peu près jusqu’aux genoux. J’ai une moitié qui passe à l’écran, mais le bas est un peu plus mou.»