Eve Landry heureuse de retrouver d’anciens collègues de jeu dans Les armes
François Hamel
Dès l’automne prochain, un nouvel univers sera proposé aux téléspectateurs dans la série Les Armes, dans laquelle Eve Landry tient l’un des rôles principaux. Nous avons discuté de ce nouveau projet avec la comédienne, qui nous a fait d’intéressantes révélations.
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Eve, dans Les Armes, tu te glisses dans la peau de la policière militaire Kim Falardeau. Comment la décrirais-tu?
Il s’agit d’une femme tomboy et taciturne qui vient de vivre un grand drame dans sa vie; elle en émerge tranquillement. Elle adore son travail et est éprise de justice et de vérité. L’histoire commence alors qu’un soldat d’élite des Forces armées canadiennes meurt lors d’un exercice d’entraînement, ce qui plonge la base de Kanawata, où ton personnage travaille, dans la tourmente.
Est-ce exact de déduire que Kim fera équipe avec l’officier Louis-Philippe Savard, le personnage interprété par Vincent-Guillaume Otis, notamment pour éclaircir la situation?
Exactement. La série débute avec ce meurtre, et nos personnages tentent de comprendre pourquoi il a eu lieu et souhaitent trouver le véritable coupable. Ils ont l’impression qu’on leur cache des choses.
Quand as-tu appris que tu jouerais dans cette série?
L’automne dernier, et j’ai su en même temps qu’À coeur battant prendrait fin en 2025. Je n’aurais pas pu mener les deux projets de front.
Si on pense à Unité 9, District 31, À coeur battant et maintenant Les Armes, un constat va de soi: les producteurs Fabienne Larouche et Michel Trudeau te sont fidèles.
Oui. Visiblement, ils aiment ce que je fais et me font confiance. Je l’apprécie énormément. Je pense même que c’est Michel qui, au départ, me voyait dans le personnage de Kim Falardeau.
Les Armes te permet aussi de vivre d’autres retrouvailles, notamment avec François Papineau, qui incarne le colonel Allan Craig. Peut-on espérer des échanges savoureux, par personnages interposés, un peu comme ceux que vous avez eus dans Unité 9?
Tout à fait. C’est drôle, parce que j’en parlais justement avec François cette semaine. Je lui ai dit: «As-tu remarqué? Dans l’une des premières scènes que nous avons à jouer tous les deux, ça ressemble sensiblement, au niveau de l’énergie, à la toute première scène impliquant Jeanne et Despins dans Unité 9, il y a de ça 12 ans?»
Wow!
C’est fascinant! Encore une fois, il incarne un personnage qui a un ascendant sur le mien, qui éprouve de nouveau de la crainte face au sien. Heureusement, dans la vie, François et moi, nous nous entendons très bien! (rires)
Et tu retrouves Vincent-Guillaume, avec qui tu as travaillé sur District 31.
Oui. D’ailleurs, j’écris toujours des petits mots à mes collègues quand je termine un projet. Donc, à la fin de ma participation à District 31, j’ai écrit à Vincent. Il avait été mon très grand coup de coeur de cette série, et j’espérais énormément pouvoir retravailler avec lui. Je suis servie avec Les Armes! (rires)
Est-ce un hasard ou des gens ont eu vent de ton souhait?
C’est un hasard, parce que c’est un mot qu’il est le seul à avoir reçu. Mais peut-être que certaines personnes ont vu que nous avions une connexion grâce à District 31, je n’en ai aucune idée. Je suis privilégiée. Plus jeune, pendant un court moment, l’espace de quelques mois, j’ai rêvé d’être dans l’armée. Ça concordait probablement avec la sortie du film G.I. Jane, qui mettait en scène une femme forte. Mais je n’ai pas la force mentale pour faire ça. Là, je vais jouer un personnage qui est dans l’armée. Encore une fois, je trouve que j’ai le plus beau métier du monde.
Quel âge avais-tu à l’époque?
Chose certaine, j’étais au secondaire.
Pour Les Armes, as-tu rencontré de vrais militaires?
Certains des acteurs masculins l’ont fait, tout comme Jean- Philippe Duval, le réalisateur. Personnellement, j’ai été mise en contact avec une vraie membre de la police militaire, mais je n’ai pas encore réussi à la rencontrer. Avec la fin d’À coeur battant et ma participation à la pièce de théâtre Faire le bien, qui sera présentée au Théâtre du Rideau Vert dès le 27 août, mettons que je n’ai pas beaucoup de place dans mon horaire pour d’autres rencontres. Mais ça va venir.
Quand as-tu commencé à tourner la nouvelle série Les Armes?
Ma première journée de tournage a eu lieu le 27 mai.
As-tu terminé ton travail pour À coeur battant?
Non, je terminerai le 31 mai.
Comment fais-tu pour mener ces trois projets-là de front?
Je dois m’y prendre d’avance. Une fois que mes enfants sont couchés, je peux lire mes textes. Je dors bien, je mange bien et je m’entraîne. Je fais tous mes déplacements à vélo. Je suis en forme. Mes enfants me voient à temps plein toutes les fins de semaine. Nous passons du très bon temps ensemble, et des vacances sont prévues. J’ai un bel été en perspective.
Des vacances! Quand en auras-tu le temps?
Quand on tourne, on a toujours des périodes de deux, trois, quatre ou cinq jours libres d’affilée. J’aime beaucoup faire du camping. De toute façon, deux semaines de vacances sans arrêt, c’est trop pour moi. Je ne suis pas une fille qui reste en place très longtemps. Mes parents vont entre autres s’occuper de mes enfants pendant une semaine. Puis, tous deux sont inscrits à un camp de jour pendant la semaine, et ma mère prend la relève quand ils en sortent.
Eve Landry est-elle une hyperactive?
Je crois que oui, sans toutefois avoir reçu de diagnostic. Mon cerveau fonctionne mieux quand je suis très occupée. Je pense que je suis une meilleure personne quand mon horaire est très rempli.
Ta fille, Frédérique, a sept ans, et ton fils, Louis, six ans. As-tu déjà décelé une fibre artistique chez eux?
Oui. Mon fils danse et ma fille dessine énormément. Elle est extrêmement expressive et elle adore faire rire. On verra quand même pour la suite.
Tu fêteras tes 39 ans le 5 juin. Ta dernière année dans la trentaine est-elle synonyme de vertige?
Ah non! Je me souviens très bien du party que nous avions organisé pour les 40 ans de ma mère. Elle était jeune, en forme, de bonne humeur. Quarante ans, c’est encore jeune. Et mes amis sont tous un peu plus vieux que moi. Dans leur tête, je suis encore la petite jeune et je pense que je vais le demeurer. Pour le moment, je n’ai pas du tout peur de vieillir.
La pièce Faire le bien sera présentée au Théâtre du Rideau Vert du 27 août au 14 septembre. Infos: rideauvert.qc.ca. À coeur battant sera de retour cet automne à Radio-Canada.