Étienne Boulay nous parle des célibataires de la prochaine saison de «Les naufragés de l’amour»

Après une pause de quelques années, Étienne Boulay ressort sa valise et son passeport pour s’offrir une escapade en compagnie de 10 parents célibataires et de leur marmaille. Destination: un petit pays d’Amérique centrale couvert de verdure et coincé entre les vagues de deux océans. Romantisme garanti!

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Étienne, la troisième saison des Naufragés se déroule au Costa Rica. As-tu apporté ta planche de surf? 

(Rires) Je n’ai pas de planche, mais j’en ai profité pour essayer le surf avec ma fille de 10 ans, qui m’a accompagné pendant le tournage. Elle joue plusieurs rôles sur le plateau: assistante à la production, assistante de l’animateur... On voulait faire le voyage ensemble et quand on a eu un peu de temps pour nous, on en a justement profité pour louer une planche et essayer le surf. C’est une belle activité... Et je peux confirmer que ma fille est meilleure que moi!

C’est un pays intéressant pour une émission comme la vôtre, avec la proximité de deux océans, la jungle, la biodiversité... Il y a beaucoup de choix d’activités. 

Et c’est sécuritaire, aussi. Le climat est particulier, le panorama est magnifique et toutes sortes de trucs sont rassemblés dans un même coin. C’était spécial, parce que c’était la première fois qu’on tournait dans un mode plus «sédentaire». Pour les deux premières saisons, on était sur un navire de croisière alors que cette fois, on est dans une station balnéaire.

L’émission est de retour après une longue pause due à la covid. Comment décrirais-tu les participants?

Je dirais que ce sont tous des gens dynamiques, intelligents et amusants, qui ont de belles personnalités et une force de caractère. Disons que certains ont du tempérament! Le contexte dans lequel on les plonge est quand même particulier. Ce sont des gens qui ont l’habitude de gérer leur petit carré de sable et là, ils se retrouvent dans une aventure sans savoir ce qui va se passer le lendemain. C’est clairement déstabilisant.

Surtout pour des parents célibataires qui ont un horaire réglé au quart de tour!

Ce n’est pas évident pour eux de rencontrer en gérant les semaines de garde, le travail, les activités des enfants... Et quand ils trouvent quelqu’un, ça peut prendre des semaines, voire des mois, avant d’avoir l’impression de bien connaître la personne. Il y a aussi toutes les questions qui viennent avec ça, comme choisir le moment où on présente le nouveau conjoint aux enfants. Ce n’est pas évident de se mettre au diapason. Nous, on leur propose de passer quelques semaines ensemble dans un contexte favorable.

Au-delà de l’attirance naturelle des parents, les enfants comptent beaucoup dans la création d’une dynamique familiale. Cette année, ils sont âgés de 5 à 15 ans.

Pour eux, c’est vraiment une aventure durant laquelle ils vivent de vraies émotions. Avec le recul, je dirais que ce sont eux qui ont le plus tripé! Ils ont vécu avec des amis durant quelques semaines, alors certains auraient déjà envie de repartir! Comme on a pu le voir au cours des deux premières saisons, l’équipe a choisi des gens qui sont hyper respectueux des enfants et du rôle de parent. Je ne peux pas tout dévoiler, mais disons qu’on a une belle saison à tous les niveaux, cette année.

Alors on pourrait avancer qu’il y a quand même une certaine chimie dans l’air...

Oui, absolument.

Est-ce qu’après trois saisons, tu as développé un sixième sens pour prédire quels participants auront des atomes crochus?

Oui et non. C’est certain qu’après quelques heures ou quelques jours, on peut avoir une idée des gens qui risquent de s’attirer. En revanche, on apprend aussi à connaître les participants au fil de l’aventure. Au départ, quand on veut plaire, on a peut-être moins envie de montrer certains aspects de notre personnalité. Mais en étant avec les mêmes personnes pratiquement 24 heures sur 24, sept jours sur sept, le masque finit par tomber. Et quand un parent est à bout parce que son enfant n’est pas du monde, qu’il est brûlé, fatigué, on découvre certaines choses à vitesse grand V. (rires) Disons qu’en voyage, la nature profonde sort peut-être plus rapidement que quand on est chez soi, au Québec!

Que peux-tu nous dire sur les activités prévues?

Comme toujours, il y a des activités plus physiques. Les participants auront notamment l’occasion de faire de l’équitation, du surf, et de suivre toutes sortes de leçons. Mais il y aura aussi des activités plus spirituelles. Ça va donner des moments assez cocasses!

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