Erik Johnson : comme un petit nouveau
Agence QMI
À 33 ans, Erik Johnson n’est plus le petit jeunot d’autrefois, mais après avoir passé presque toute la saison 2020-2021 sur le carreau en raison d’une blessure, le défenseur est excité comme jamais à l’idée de renfiler ses patins.
Le premier choix au total du repêchage de 2006 n’a joué que quatre rencontres en janvier avant de devoir s’absenter en raison d'une commotion cérébrale. Affecté par les symptômes de celle-ci pendant tout le calendrier régulier, Johnson aurait pu faire un retour en séries éliminatoires si le parcours de l’Avalanche s’était étiré au-delà du deuxième tour.
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«Habituellement, lorsque tu es un joueur plus vieux qui se présente au camp, il n’y a pas beaucoup d’excitation, mais là je suis revigoré et super excité d’y retourner pour jouer avec les gars durant le camp et la présaison», a confié Johnson en conférence de presse, samedi.
Sous contrat pour encore deux saisons à un salaire annuel de 6 millions $, l’Américain a reçu un appel du directeur général Joe Sakic au cours de l’été, qui lui a confirmé qu’il aurait besoin de ses services.
Le défenseur format géant est apprécié de ses coéquipiers pour son leadership et ses qualités sur la glace. Nathan MacKinnon lui a d’ailleurs rendu un hommage bien senti.
«Il est super. Ça fait longtemps qu’il joue, il a été repêché en 2006 et c’est bien d’avoir des vétérans. Nous sommes encore une jeune équipe, beaucoup de jeunes gars, alors nous avons besoin de cette présence de vétéran», a mentionné MacKinnon, qui assure que Johnson n’hésite pas à faire entendre sa voix dans le vestiaire.
«C’est aussi un gars super et un très bon joueur, a poursuivi le joueur de centre. [Il est] excellent pour écouler des pénalités, un bon gars, alors je suis excité de le ravoir parmi nous.»
Un mentor
Johnson est de loin le plus expérimenté à la ligne bleue de l’Avalanche. Tous ses compagnons réguliers ont 27 ans ou moins.
L’ancien des Blues de St. Louis est heureux de voir que les jeunes pointent tranquillement le bout de leur nez et que certains sont prêts à prendre plus de responsabilités, à commencer par Bowen Byram, de 13 ans son cadet.
«Bo est génial, il peut viser la lune, a assuré Johnson. Il a eu ses petits troubles avec les blessures l’an dernier... Il ne va que s’améliorer. Si je peux accélérer ce processus en jouant avec lui, je m’en chargerai avec plaisir.»
«Ce qui a déjà été le point faible de notre organisation est probablement l’une de nos forces maintenant, alors c’est bien de voir toute la profondeur que nous avons derrière», a-t-il conclu en parlant de la défensive des prétendants à la coupe Stanley.