Enceinte de son deuxième enfant, Annie Villeneuve vit une grossesse complètement différente de sa première
Michèle Lemieux
Au tournant de la quarantaine, Annie Villeneuve a souhaité avoir un deuxième enfant. Après quelques essais infructueux, le couple a choisi d’investiguer, et il s’est avéré qu’un tout petit coup de pouce lui a permis de concrétiser son rêve. Ce bébé, qui recèle sa part de magie, est impatiemment attendu par toute la famille, qui ne pourrait être plus heureuse d’accueillir ce beau garçon cet été.
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Annie, qu’est-ce que vous nous proposez avec votre nouvel extrait, Amour artificiel?
Je parle des réseaux et des rencontres en ligne, qui sont dans l’air du temps. Je ne suis pas une experte de ces plateformes, mais des gens autour de moi les ont utilisées; j’en ai même vu chez qui ça avait engendré beaucoup de chagrin. C’est facile d’être quelqu’un d’autre et de se présenter sous un autre jour. De fil en aiguille, de rencontre en rencontre, on finit par se perdre de vue. Ça raconte l’histoire d’une fille qui croit chaque fois avoir trouvé son prince charmant, mais qui cumule les déceptions. Elle finit par croire qu’elle est le problème. Alors, elle choisit de changer pour correspondre aux attentes des autres et trouver l’amour. C’est difficile pour la confiance en soi. Je sais que certaines histoires fonctionnent, mais il y a aussi beaucoup de déceptions. Pour ma part, je ne pense pas que je serais assez solide émotionnellement pour vivre ça.
Quand comptez-vous nous sortir votre album?
Il me reste à enregistrer les voix. Je souhaite le faire avant d’accoucher. Les chansons sont écrites: il y en a neuf en tout, dont deux en anglais. Certaines sont à saveur country pop. J’avais fait mon dernier album à Nashville dans l’espoir d’amener un son country dans ma pop, mais comme j’avais eu accès à du financement participatif, des gens avaient mal réagi quant à ma façon de faire les choses. Comme j’avais peur de déranger en allant de l’avant et en proposant un nouveau son, j’ai décidé de reculer. J’ai donc enregistré un album pop à Nashville. De toute ma carrière, il ne m’était jamais arrivé de polariser le public ainsi. Aujourd’hui, avec le recul, je regrette de ne pas être allée de l’avant avec mon projet. Ç’a été un apprentissage pour moi.
Avez-vous encore d’autres engagements professionnels?
Oui. Il me reste la radio. Je prévois un temps d’arrêt pour donner naissance à mon petit garçon. J’avais de belles propositions, entre autres pour des festivals, que j’ai dû annuler ou reporter en 2025. La vie se place. Mon chum et moi avons mis du temps avant d’arriver à concevoir ce bébé. Nous avions même décidé de passer à autre chose. J’ai ma fille de 10 ans, mon conjoint a un garçon de 17 ans. Nous étions heureux avec notre famille. Et puis je suis tombée enceinte. C’est une grande chance pour nous, puisqu’il a 42 ans et j’en ai 41. Ç’a été une vraie surprise pour nous, car j’avais fait mon deuil... Mais, c’est évident que nous voulions cet enfant.
Avez-vous consulté pour avoir de l’aide?
On n’y arrivait pas naturellement. Alors, nous sommes allés consulter des spécialistes pour vérifier s’il y avait un problème de mon côté ou du côté de mon amoureux. Nous avons commencé le processus pour avoir accès à un médecin spécialisé en procréation in vitro, mais nous devions avoir passé tous les tests d’abord. Nous n’avons finalement pas eu à amorcer le processus, car entre-temps, un test a révélé que l’une de mes trompes était bloquée. Une fois qu’elle a été débloquée, je suis tombée enceinte deux semaines plus tard!
C’est donc ce test qui a fait en sorte que vous puissiez tomber enceinte...
Oui. Si des gens n’arrivent pas à procréer, ils devraient passer des tests pour avoir des réponses à leurs questions. À la première échographie, la technicienne m’a assuré que ce test avait changé la vie de bien des gens et qu’il leur avait permis de procréer naturellement. Je ne veux pas créer d’espoir chez les femmes, mais c’est parfois une solution. Cette technicienne m’a confié que c’était grâce à ce test qu’elle était tombée enceinte. Durant l’échographie, elle a été en mesure de confirmer que c’est de ma trompe qui avait été débloquée que mon petit coco avait pu descendre pour être fécondé. Je suis donc ravie et soulagée. C’est rempli de magie! Ce bébé vient lier notre famille, et nous en sommes très heureux.
Pourquoi avez-vous mis du temps avant d’annoncer publiquement que vous attendiez un enfant?
J’ai découvert que ma grossesse était plus avancée que prévu. Au premier rendez-vous médical, j’ai appris que j’avais complété mon premier trimestre. Ça saisit! (rires) Nous étions contents. Nous avons avisé nos enfants et nos proches. Médicalement, il est important d’attendre que le premier trimestre soit terminé avant d’en parler. J’ai fait tous les tests nécessaires. Par ailleurs, j’ai appris qu’à mon âge, on parle d’une grossesse gériatrique. Ça me fait rire! Ça demande une attention particulière et des suivis réguliers. Ma dernière grossesse remonte à 10 ans. Je vis donc celle-ci en sachant que c’est la dernière. Je sais que j’ai de la chance. Je connais les étapes qui s’en viennent. Ma grossesse est complètement différente de la première.
En quoi est-elle différente?
Je n’avais jamais eu de nausées de ma vie. Physiquement, je ressens de la fatigue. Quand ça m’arrive, je me couche et j’attends. C’est mon bébé qui décide. Le papa est dans le même mode que moi. Il veut en profiter lui aussi. Il a très hâte de voir le bébé et de revivre la paternité.
Et votre fille, comment compose-t-elle avec l’arrivée d’un petit frère?
Elle a très hâte d’être une grande soeur. Elle pense déjà à lui. Elle lui fait des dessins et des bricolages pour lui souhaiter la bienvenue. Il est déjà bien gâté, ce bébé! Léa conserve son statut de princesse. C’est un cadeau que je voulais lui faire. Elle aime tellement les bébés!
La grande soeur pourra donner un coup de main à la maman?
Oui, et je sais que cette fois-ci, il y a un entourage qui forme un noyau serré. Avant, il y avait un entourage, mais il était éloigné. Mes parents m’ont tellement aidée à la naissance de Léa! Ma mère est venue habiter deux mois avec moi. Et quand j’ai embarqué dans l’aventure de Grease, mon père est venu nous aider à son tour avec Léa. Mes parents ont été géniaux! Cette fois-ci, je sais qu’ils rempliront plus un rôle de grands-parents, car mon noyau serré peut s’autosuffire. C’est très différent.
J’ai lu que le papa de Léa a commenté cette belle nouvelle. Cela témoigne que vous avez une super relation!
Oui, Guillaume (Latendresse) connaît sa fille: il sait qu’elle sera heureuse d’avoir un petit frère. Il est heureux pour elle et pour moi. Ça va bien. C’est une famille différente. C’est important que nous formions une équipe pour notre enfant. C’est toujours à lui qu’il faut penser. On n’entre pas en relation pour se séparer, mais quand ça se produit, il faut penser à notre petit coco qui est au milieu.
Avez-vous trouvé le prénom du bébé?
Non, pas encore. J’ai une liste de prénoms exhaustive. J’ose croire que nous aurons trouvé avant sa naissance. Pour Léa, ç’a été si facile. Cette fois-ci, c’est plus compliqué. Je veux faire original, mais sans l’être trop. Je veux quand même un prénom conservateur. Je suis gâtée. Ce bébé sera incroyablement aimé et bécoté partout dans le cou! (sourire)
Êtes-vous prête à l’accueillir? La chambre est-elle prête?
J’avais gardé tous les vêtements de Léa, mais il a fallu que je les donne. C’est ma soeur Suzie, qui a un garçon, qui m’a refilé parc, poussette, etc. Ça nous aide. La chambre est prête. Léa a maintenant le grand lit qui se trouvait dans la chambre d’amis qui, elle, est devenue la chambre de bébé. Tout est blanc. Tout est doux. Tout est prêt pour accueillir ce bébé estival.
Aurez-vous du temps seule avec lui?
Oui, mais lorsqu’on est travailleur autonome, c’est difficile d’arrêter complètement. Nous avions prévu depuis plusieurs mois de lancer mon album en novembre. Nous avons décidé de maintenir cette date. Tout porte à croire qu’en août je serai en mesure d’être sur scène pour le spectacle de Star Académie, Et c’est pas fini, à Saint-Jean-sur- Richelieu. C’est mon bébé qui va décider si je pourrai y participer. Lors de ma première grossesse, deux semaines après avoir accouché, j’étais à En direct de l’univers, et ça s’était bien passé. Je croise les doigts pour pouvoir vivre ça aussi. Aussi, à Montréal et Québec pendant le temps des fêtes, je serai sur scène pour le spectacle Que les fêtes commencent, dont 6 représentations sont prévues au Casino de Montréal à partir du 22 novembre, et 15 représentations au Théâtre Capitole à Québec dès le 12 décembre. Même si ma carrière est importante, mon expérience et mes 40 ans me permettent de relativiser les choses. La musique, c’est gratifiant et ça fait du bien, mais je vais faire ce qui est bon pour ma famille.
Vous arrivez donc à tout conjuguer?
Oui, on peut faire les deux. Je me permets de prendre quelques engagements, mais le bébé reste ma priorité. J’ai la chance de pouvoir choisir. Je suis entourée d’une équipe qui comprend et respecte mes choix. Cette grossesse, c’est ma dernière, alors, je veux en profiter.
Amour artificiel est disponible sur toutes les plateformes. On peut entendre Annie Villeneuve sur les ondes de Rythme FM à Québec du lundi au vendredi, de 9 h à midi, et tous les dimanches sur le réseau à l’émission La compil de 9 h à 11 h. On suit Annie sur les réseaux sociaux et on visite son site Internet, annievilleneuve.com.
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