Kassian sur Montembeault: «En tant qu’entraîneur, tu n’es pas heureux»

L’inaction du quintette des Canadiens de Montréal présent sur la glace lors de la collision entre l’attaquant des Oilers d’Edmonton Zack Kassian et le cerbère québécois du Tricolore Samuel Montembeault fait encore jaser, près de 48h plus tard. 

Questionné par son ancien joueur et désormais analyste hockey, Maxim Lapierre à savoir comment un entraîneur réagit lorsque son gardien se fait frapper de la sorte et qu’aucun joueur ne réagit sur la patinoire, l’entraîneur-chef des Coyotes de l’Arizona André Tourigny a expliqué sa vision des choses. 

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«En tant qu’entraîneur, tu n’es pas heureux. Ce n’est pas comme dans l’ancien temps où tu pouvais demander à un joueur d’aller jouer au policier. Par contre, tu peux clairement lancer un message à ton équipe, qu’il faut se soutenir. C’est une question d’esprit d’équipe», a laissé savoir le pilote de passage à l’émission L’après-match.

«Ce que tu veux, c’est que ton équipe se tienne les coudes. Ce n’est pas nécessairement une question de bagarre, ça peut être de passer un message, de faire sentir sa présence, de démontrer du respect», a-t-il renchéri.

Statu quo ou rencontre au sommet?

«Dans le cas où le même scénario se produirait ici en Arizona, je crois que le plan serait de rencontrer mes leaders ou de faire une rencontre d’équipe. Le message serait qu’il ne faut plus que ça se produise.»

Le succès passe par le gardien?

«Tu ne peux pas t’en sortir si tu n’as pas un gardien qui performe dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Tu ne peux pas gagner avec un gardien correct, ni être une équipe élite. Par exemple, le Lightning de Tampa Bay a toute qu’une machine de hockey, mais enlève Andreï Vassilevski et ce n’est plus la même puissance», a conclu celui qui en est à sa première campagne derrière le banc des Yotes.

Voyez l’entretien complet dans la vidéo ci-dessus.