Émilie Fournier et son amoureux envisagent se marier l’année prochaine
Patrick Delisle-Crevier
Émilie Fournier mène une brillante carrière, autant devant la caméra comme animatrice et chroniqueuse que derrière à titre de productrice au contenu de grandes émissions de variétés telles que La Voix et Star Académie. Cet été encore, elle retrouve l’équipe de collaborateurs de l’émission Sucré salé. Elle nous parle de ce mandat, mais aussi de son déménagement, de son mariage et de ses nombreux autres projets.
• À lire aussi: Sophie Prégent s’ouvre avec émotion et vulnérabilité sur son rôle de mère
Émilie, même si on ne t’a pas toujours vue au petit écran, tu viens d’avoir une grosse année...
Mon double mandat devant et derrière la caméra m’occupe beaucoup, et je suis loin de m’en plaindre. J’ai eu en effet une grosse année avec mon travail de productrice au contenu de La Voix. Je suis contente, car les réactions ont été bonnes, malgré les grands changements que nous avons apportés à l’émission. Je sors aussi d’un hiver de tournage pour ma prochaine émission à Télé-Québec, qui a pour titre Hiveraganza. Et me voilà, cet été, chroniqueuse à Sucré salé ainsi que productrice au contenu du grand concert de la SuperFrancoFête.
Parle-moi de tes chroniques à Sucré salé...
On m’a mandatée pour faire des entrevues avec ceux qui n’aiment pas faire des entrevues. Le défi est grand! Cette idée est née du fait que, l’année dernière, je me suis retrouvée à faire des entrevues avec des gens qui n’aimaient pas tellement ça, et on a décidé de poursuivre dans cette voie. Je vais aussi me consacrer à différents événements culturels, notamment de grands tapis rouges. L’été dernier, j’ai pu rencontrer mon idole, Juliette Armanet, et cet été, j’aimerais faire une entrevue avec Grand Corps Malade. Je sais qu’en août il s’installera pour un an à Montréal avec sa famille, ce qui le place dans ma mire d’entrevues pour la belle saison. Ce sera un été de beaux défis!
C’est ton quatrième été à Sucré salé. Qu’est-ce qui t’amène, malgré ton horaire chargé, à être fidèle au poste?
C’est une bonne question. Je me la suis moi-même posée et je dirais que, depuis que Mélanie Maynard est en poste, il y a eu un changement dans la façon d’inclure les collaborateurs. On a plus de latitude. Je travaille de concert avec l’équipe de recherche, nous montons tout ça ensemble et j’ai une belle liberté.
Vas-tu prendre le temps de t’offrir des petites vacances?
Certainement. D’ailleurs, je reviens tout juste de Berlin avec Riccardo, mon chum. Nous sommes allés nous perdre dans la ville et nous avons adoré. Berlin nous allume beaucoup, tous les deux. Fin juillet, je vais prendre encore des vacances, mais cette fois-ci, le but sera de déménager. Nous souhaitons quitter notre loft, mon chum et moi. Nous recherchons activement une maison à Montréal, mais ce n’est pas simple à trouver. Nous sommes prêts à nous lancer dans de grandes rénovations, puisque Riccardo est designer industriel. Nous cherchons quelque chose qui a du cachet, que nous pourrions mettre en valeur et qui est aussi plus grand afin que nous puissions recevoir notre famille.
Vous êtes ensemble depuis longtemps?
Riccardo et moi, nous sommes ensemble depuis quatre ans et fiancés depuis un an. Habituellement, nous partons un mois en Italie, puisque mon chum est italien. Mais cet été, notre but sera de nous trouver un petit nid et de rester au Québec afin de profiter pleinement des festivals et des belles terrasses.
Et le mariage, c’est pour quand?
Nous nous sommes dit que nous allions d’abord acheter notre maison et qu’ensuite, nous allions regarder ce qu’il restera dans le fond de notre poche et nous marier en conséquence. Mais nous n’envisageons le mariage que pour l’an prochain et nous prendrons le temps de bien faire les choses. Nous ne voulons pas réaliser tous nos grands projets de vie en une seule année. Nous voulons plutôt faire durer le plaisir.
Tu mènes une carrière des deux côtés de la caméra. Était-ce voulu au départ?
Pour vrai, je donne toujours en exemple Jean-Philippe Dion, qui est mon grand grand-père de la télévision et mon grand ami dans la vie. Je pense que s’il y a une personne sur terre qui me comprend en ce qui a trait à ma carrière, c’est bien lui. J’adore animer et faire des entrevues. Cela offre une connexion vers l’autre qui est fort intéressante. Mais je ne pourrais pas ne faire que ça, car il y a un côté très solitaire aux entrevues, alors que la production amène un travail d’équipe. J’aime conjuguer les deux. Et avec la crise actuelle des médias, être diversifié, c’est la clé du succès. Présentement, je commence aussi à produire mes propres concepts et j’adore ça.
Vous revenez cet hiver à Star Académie. Qu’est-ce qui a motivé ce choix?
Le diffuseur a voulu ramener Star Académie et c’est une belle nouvelle. Je vais reprendre mon rôle de productrice au contenu. Et ce que j’aime particulièrement, cette année, c’est que Jean-Philippe Dion va animer l’émission. Lara Fabian ne va pas reprendre son poste de directrice parce qu’elle est trop occupée, mais elle aura tout de même un beau rôle. J’ai bien hâte d’y travailler.
Et ton automne va ressembler à quoi?
J’ai un beau projet de balado sur la table, et j’attends une réponse à ce sujet. Sinon, Star Académie va occuper beaucoup de mon temps. Il y aura aussi 24 nouveaux épisodes d’Hiveraganza. L’idée est de créer une grande plateforme de jeux célébrant l’hiver québécois. L’émission verra donc le jour avec la venue du temps froid.
En terminant, quand tu étais petite, voulais-tu être devant la caméra ou derrière?
J’étais la petite fille qui voulait raconter des histoires. Je le fais devant la caméra et parfois derrière. Il y a eu aussi une courte période où je voulais être médecin. Mais, au final, je pense que je veux faire du bien aux gens par le divertissement. Je suis bien dans ce que je fais, et je me pince encore parce que je gagne ma vie en faisant ce que j’aime... C’est un beau cadeau!
Sucré salé, du lundi au vendredi 18 h 30, à TVA. Star Académie sera de retour cet hiver à TVA. La toute première compétition hivernale Hiveraganza est prévue cet hiver sur Télé-Québec.