Ducharme est toujours en mode évaluation
Jean-François Chaumont
Il y a souvent de l’incertitude au sein d’une équipe quand on procède à un changement de garde. Avec le congédiement de Marc Bergevin à la fin novembre, Dominique Ducharme a perdu l’homme de hockey qui l’avait attiré à Montréal en avril 2017.
De finaliste de la Coupe Stanley, Ducharme se retrouve maintenant derrière le banc de la 32e et pire équipe au classement de la LNH. Dans le monde du hockey, un entraîneur marche toujours sur des œufs quand sa troupe ne joue pas bien.
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Sur le plan financier, l’homme aux cheveux blancs a encore deux autres saisons à son contrat d’entraîneur-chef après cette année. Il s’agit d’une petite sécurité d’emploi.
À quelques heures du match contre les Stars à Dallas, Ducharme a tenu un discours semblable à celui qu’il avait livré après l’embauche de Jeff Gorton comme vice-président des opérations hockey. Il ne changera pas son approche avec l’arrivée de Kent Hughes dans le siège de directeur général.
«Ça ne change absolument rien pour moi, a dit Ducharme. C’est toujours la même chose pour moi. Partout où je suis passé, je devais faire ma place, je devais prouver des choses. Ça ne change rien. Je suis content que ce soit fait et qu’on regarde en avant.»
Un appel
Hughes a déjà brisé la glace avec son entraîneur-chef. Il l’a fait lors d’une conversation téléphonique. Les deux hommes auront l’occasion de faire connaissance plus en profondeur à Las Vegas. Gorton et Hughes iront retrouver le club dans le Nevada après la conférence d’aujourd’hui au Centre Bell.
«On n’est pas rentré dans les détails, a expliqué Ducharme. Comme Jeff, je pense qu’il prendra le temps de regarder notre équipe et de voir nos joueurs, nos forces et faiblesses. On a aussi des jeunes repêchés, des gars sous contrat, des joueurs à évaluer.»
«J’entends de bonnes choses au sujet de Kent, les mêmes choses que vous. C’est une personne posée, un gars intelligent, il arrive avec un plan. Il n’est pas impatient. Il est assez analytique dans ce qu’il fait.»
À l’université en même temps
Dans sa carrière de joueur, Ducharme a joué à l’Université du Vermont de 1991-1992 à 1994-1995. Hughes, quant à lui, a porté les couleurs d’une équipe de la division 3 dans la NCAA à Middlebury, une ville du Vermont, de 1988-1989 à 1991-1992.
«On n’était pas dans la même division, a précisé Ducharme. Mais j’ai joué contre son frère, Ryan, qui se retrouvait à l’Université Cornell.»
Une autre preuve que le hockey reste un petit milieu.