Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Dossier week-end: environnement

Photo d'archives Agence QMI
Partager

Raphaël Pirro | Agence QMI

2021-09-25T08:00:00Z
Partager

Ce ne sont pas les promesses en environnement qui ont manqué dans la campagne libérale, même si plusieurs étaient recyclées de l’élection de 2019. On a entre autres suggéré d’éliminer la pollution plastique d’ici 2030, mettre en place un «droit à la réparation» et créer de 10 nouveaux parcs nationaux. 

Mais c’est surtout le sérieux accordé à la question climatique qui permettra de juger du bilan environnemental du gouvernement. À ce sujet, le prochain mandat libéral sera surtout marqué par quelque chose qui est passé relativement inaperçu l’été dernier.

Tout juste avant la fin de la session parlementaire, la Chambre des communes a adopté la loi C-12, ou la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité, qui forcera le pays à atteindre l’objectif zéro carbone d’ici 2050.

Selon Rick Smith, président de l’Institut canadien pour des choix climatiques, cette loi n’est rien de moins qu’une révolution, la plus importante dans l’histoire du pays en matière de climat.

«Il y a quelque chose de vraiment important dans cette loi-là: c’est la date limite de six mois accordée pour l’adoption d’un plan. Le gouvernement fédéral est maintenant dans l’obligation de déposer un plan au début du mois de décembre», a-t-il expliqué à l'Agence QMI.

L’adoption de cette loi avait été célébrée unanimement par les groupes environnementaux, car elle ne fait pas qu’établir une nouvelle cible, mais force le gouvernement à préciser et à adopter les moyens pour l'atteindre.

Le plan à venir pourrait inclure les mesures fortes proposées dans la campagne, comme la fin des subventions aux pétrolières dès 2023, ainsi que le plafonnement des émissions pour les entreprises d’énergie fossile. Le gouvernement devra rendre des comptes régulièrement et s’ajuster s’il ne répond à ses propres attentes.

Avec ce fameux plan en poche, le Canada présentera à la COP26 de Glasgow, début novembre, en tant que «vrai leader dans le monde» sur la question climatique, juge Rick Smith.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet