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L'article provient de Le Journal de Québec
Société

Deux ans plus tard, des expatriés québécois fêteront enfin Noël en famille

Des expatriés sont heureux de pouvoir revoir leurs proches et célébrer le temps des Fêtes au Québec

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Photo portrait de Clara Loiseau

Clara Loiseau

2021-12-24T05:00:00Z
2021-12-24T16:43:49Z
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Après avoir été obligés de passer les Fêtes loin des leurs pendant deux ans, pandémie oblige, des expatriés québécois ont réussi à rentrer au pays et retrouver leur famille avant qu’Omicron trouble les activités.

• À lire aussi: Des expatriés gardent espoir pour Noël

«On arrive à voir la famille et les amis malgré tout, en faisant bien attention ! On aurait tellement été déçu de ne pas venir. On s’adapte, on profite bien, mais en petit comité», raconte avec soulagement Helen Simard, une Québécoise de 43 ans qui vit dans le sud de la France, près de Toulouse depuis dix ans.

C’est la première fois que les deux enfants de Mme Simard, Léonard, 3 ans, et Raphaëlle, 2 ans, viennent au Québec, explique celle qui est originaire de la Ville de Québec.

Helen Simard, qui vit en France depuis 10 ans, et sa famille sont venues célébrer en famille au Québec pour les Fêtes.
Helen Simard, qui vit en France depuis 10 ans, et sa famille sont venues célébrer en famille au Québec pour les Fêtes. Photo courtoisie

«C’est aussi la première fois que ma petite de deux ans rencontre ses grands-parents! Ça [faisait] deux ans qu’on ne les [avait] pas vus, on [comptait] les jours sur le calendrier», ajoute Mme Simard, qui a atterri à Québec le 13 décembre juste avant que les cas du nouveau variant explosent.

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Entre les quarantaines obligatoires pour les voyageurs, la fermeture de certaines frontières et un virus très virulent, plusieurs Québécois résidents à l’étranger, comme elle, avaient dû annuler leur voyage pour les Fêtes l’an dernier.

Cette année, grâce aux vaccins et aux allégements, ils étaient nombreux à avoir pris leur billet d’avion pour revenir au pays vivre la magie de Noël en famille, sans savoir que le variant Omicron allait jouer les trouble-fêtes. 

Ça n’a pas de prix

Noémi Storme, qui vit en Australie, a pu retrouver son premier amour et sa famille ici.
Noémi Storme, qui vit en Australie, a pu retrouver son premier amour et sa famille ici. Photo Martin Alarie

Noémi Storme, une Gatinoise qui vit à Melbourne en Australie depuis 13 ans, n’a pas hésité une seconde à payer près de 9000$ de transport pour elle et ses deux garçons Noah, 7 ans, et Isaac, 5 ans, dès que son pays d’adoption a de nouveau autorisé les voyages à l’étranger en août.

«C’est peut-être la dernière chance que j’ai de voir mon père vivant que je n’ai pas vu depuis 2018, de retrouver ma mère, ma sœur et mes neveux. En plus de ne pas fêter Noël sur la plage avec 40 degrés», explique celle qui a atterri à Montréal le 7 décembre. 

Mais c’est aussi son premier amour, avec qui elle a renoué via les réseaux sociaux pendant la pandémie, que Noémi Storme a pu retrouver.

«On est retombés en amour malgré les milliers de kilomètres et le décalage horaire, ça va faire 26 ans qu’on ne s’est pas vus, j’avais 13 ans», dit-elle avec excitation.

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Jason Overfors, son amoureux, trépignait d’impatience à l’aéroport de Montréal en attendant que sa douce arrive enfin. L’émotion était palpable lorsque les deux tourtereaux ont pu s’enlacer pour la première fois, devant une foule de voyageurs.

Famille

Pour l’occasion, Noémi a décidé de passer près d’un mois au Québec où elle loue un chalet pour réunir toute sa famille. Tous se sont réunis avant la fulgurante ascension des cas et se confine comme une unique bulle familiale pendant plusieurs semaines.  

Pour Thalie St-Cyr, qui quitte habituellement Aix-en-Provence, en France, chaque année pour les Fêtes, le retour au Québec et les retrouvailles avec sa famille sont plus qu’attendus.

Thalie St-Cyr et son conjoint Jonathan espèrent fêter Noël au Québec plutôt qu’en France cette année.
Thalie St-Cyr et son conjoint Jonathan espèrent fêter Noël au Québec plutôt qu’en France cette année. Photo courtoisie

«J’ai hâte de revoir ma grand-mère, mais aussi de retrouver la gastronomie québécoise, l’esprit de Noël et la neige! Ici, en France ce n’est pas du tout la même chose, surtout dans le sud», dit la jeune femme de 29 ans qui était revenue l’été dernier.

Grâce aux nombreux tests de dépistages à passer avant de prendre l’avion, Mme St-Cyr garde encore espoir de pouvoir venir célébrer Noël en toute sécurité sous la neige, et avec sa famille en respectant les règles de la santé publique.

Annuler

De son côté, Julie Fortin, une Trifluvienne installée à Madrid en Espagne depuis un peu plus de 2 ans, a décidé d’annuler ses retrouvailles familiales des Fêtes en raison de la situation épidémiologique au Québec.

«Nous reportons le voyage à l’été... Ça fait deux ans sans voir ma famille. J’ai bien hâte que toute cette situation soit derrière nous», laisse-t-elle tomber avec déception.

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