Guy Demers, 66 ans, fait partie des quelque 100 locataires montréalais qui n’auront aucun logement à compter de samedi.

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«C’est sûr que je suis stressé. Le pire qui peut arriver, c'est de coucher dehors», a-t-il affirmé à TVA Nouvelles.

M. Demers cohabitait avec son père dans une résidence pour aînés depuis deux ans, à titre de proche aidant. Mais maintenant que celui-ci est décédé, il n'a d'autre choix que de quitter les lieux. 

À son âge, il aurait pu envisager de récupérer le logement, mais son prix trop élevé l'en empêche. 

«Je m'en vais chez une de mes tantes, c'est tout. Je n'ai pas de place... Je n'ai pas de place où rester. J'ai cherché du logement, mais le monde ne rappelle même pas», déplore le sexagénaire.

Pas un cas unique

Une dame de Joliette, qui souhaite demeurer anonyme, ainsi que sa mère vivent la même situation. Son amie, Maryse Blais, qui l'accompagne dans ses recherches de logement, est très inquiète pour elle. 

«Elle a toujours des refus. Elle passe bien au crédit, tout est beau. Je veux dire, c'est la pénurie. Et sa mère, qui a quand même 74 ans, elle a des bonbonnes d'oxygène. Elle est quand même proche aidante pour sa mère. Alors, c'est impossible de laisser des gens de cet âge-là à la rue», clame Mme Blais.

Dans l'ensemble de la province, ce sont près de 150 ménages qui n'ont toujours pas trouvé de nouveau logis. 

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