Dégringolade des marchés boursiers: «J’ai avalé mon café de travers», souffle Yasmine Abdelfadel

Comme bon nombre de Québécois, l’analyste Yasmine Abdelfadel a eu «une crise de cœur» en regardant ses placements après la dégringolade des marchés boursiers, vendredi.

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«J’ai avalé mon café de travers», a-t-elle soufflé lors de l’émission La Joute.

Cette chute, attribuable à l’offensive tarifaire que le président américain Donald Trump a lancée contre le monde entier, risque d’avoir des conséquences dramatiques pour les petites entreprises américaines qui viennent de perdre leurs fournisseurs, selon la commentatrice.

«On est dans une période surréaliste. [...] On parle beaucoup des grands comme Apple et Nike qui perdent des milliards et des milliards à cause de ces tarifs-là. On ne parle pas nécessairement des toutes petites entreprises de 10 à 50 employés qui, elles, s’approvisionnaient en Chine et qui ne pourront plus le faire parce qu’elles ne pourront plus maintenir leurs opérations», a-t-elle ajouté.

Si le président américain a répété que ses politiques ne changeraient jamais et que c’était le «bon moment pour devenir riche», les épargnants américains ne risquent pas d’être du même avis, prédit le chroniqueur Marc-André Leclerc.

Ce dernier croit que les meilleurs alliés du Canada, c’est le peuple américain qui subira les contrecoups des politiques de l’administration Trump.

«Je ne pense pas qu’ils ont apprécié ce message-là. Puis, je ne pense pas qu’ils apprécient les derniers jours. Et clairement, je pense que, comme Canadiens, nos meilleurs alliés, c’est justement le peuple américain. Je ne parle pas de l’administration Trump. Je parle vraiment des gens sur le terrain qui voient également les conséquences immédiates sur leurs placements, mais également à long terme avec l’inflation qui va revenir», a-t-il illustré.

La situation est d’autant plus ironique, puisque ce sont probablement les plus riches de la société américaine qui vont bénéficier de cette chute boursière, a soulevé le D^r Gaétan Barrette.

«Une des critiques contre Trump, c’est que les ultra-riches, les vrais, [s’enrichissent] parce qu’eux, ils ont des réserves. Ils peuvent vendre à découvert et ils le font abondamment. Quand ça baisse, ils font de l’argent. Et après, ils réinvestissent quand ça remonte. Il y a, croyez-le ou non, des gens qui vont faire de l’argent dans la situation, mais ces gens-là, ce n’est pas monsieur madame Tout-le-Monde. C’est ça qui est dramatique», a-t-il dit.

Voyez l’échange complet dans la vidéo ci-dessus.