Daniel Corbin et Maïka Desnoyers nous disent comment ils ont adapté Vendre ou rénover Québec à leur image
Nathalie Slight
Le 100e épisode de Vendre ou rénover au Québec a été diffusé le 27 février. Pour l’occasion, nous nous sommes entretenus avec le duo d’animateurs drôles et charismatiques à la barre de l’émission. Lui est un designer d’intérieur talentueux, elle est une courtière immobilière efficace. Nous avons nommé: Daniel Corbin et Maïka Desnoyers.
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Daniel et Maïka, rappelez-nous comment a débuté cette belle aventure.
Maïka: C’était en 2016. Mon amoureux, Étienne Boulay, animait Les testeurs, une émission produite par les gens de la boîte de production Zone 3, et c’est lui qui m’a appris qu’ils étaient à la recherche d’une courtière immobilière pour animer l’adaptation québécoise de Vendre ou rénover. À l’époque, j’étais courtière immobilière depuis presque 10 ans et très présente sur les réseaux sociaux.
Daniel: Pour ma part, j’avais déjà collaboré avec Zone 3, notamment à Des idées de grandeur, Des idées de grandeur dans ma cour et quelques productions avec Chantal Lacroix. Voilà comment j’ai été approché pour participer à Vendre ou rénover au Québec.
Avez-vous passé une audition?
Maïka: Oui. C’était ma deuxième audition à vie pour la télévision! J’avais déjà été pressentie pour une autre émission liée à l’immobilier, mais je n’avais pas décroché l’animation. La vie fait bien les choses: cette émission n’a duré qu’une saison. Si je l’avais animée, je n’aurais pas pu me présenter aux auditions de Vendre ou rénover au Québec.
Daniel: Lorsqu’on m’a annoncé que j’allais travailler avec Maïka Desnoyers, j’ignorais de qui il s’agissait. Pourtant, c’était déjà une vedette sur les réseaux sociaux!
Votre chimie a-t-elle été instantanée?
Maïka: Non! (rires) Au départ, je dois l’avouer, j’étais un peu intimidée par Daniel. Dans le format original de Vendre ou rénover, le designer d’intérieur et le courtier immobilier s’obstinent, ça fait partie intégrante du show! Heureusement, dès la deuxième saison, nous avons mis l’émission à notre image, en mettant davantage l’accent sur la taquinerie que sur l’obstination.
Daniel: C’est vrai! Même pour ce qui est de notre travail sur l’émission, on a su ajouter notre couleur. Par exemple, dans le cadre des autres adaptations à travers le monde, les rénovations sont magnifiques, mais ça manque de décoration, de finition, de personnalité. C’est ce que j’ai tenté d’ajouter dans la version québécoise.
As-tu des exemples?
Daniel: Aujourd’hui, je suis arrivé à 5 h du matin en cette journée de dévoilement, pour disposer des bagels et du café dans la chambre à coucher afin de simuler un déjeuner au lit, comme si les gens habitaient la maison. Pourtant, ça fait deux mois qu’ils n’ont pas mis les pieds ici, ils n’ont rien vu des rénovations et vont découvrir la transformation devant nos yeux.
Vous tournez présentement la septième saison, et la huitième a été confirmée. Pensiez-vous que l’émission aurait un tel succès?
Maïka: Jamais! (rires) À la fin de la première saison, en 2016, on s’est tous dit au revoir avec des gros câlins, on était émotifs, parce qu’on ignorait si l’émission allait être renouvelée.
Daniel: Imaginez notre bonheur lorsqu’on a appris que Vendre ou rénover au Québec revenait pour une deuxième saison, une troisième, une quatrième et ainsi de suite. Nous sommes sensiblement la même équipe qu’au début de l’aventure. Vendre ou rénover, c’est notre deuxième famille!
En terminant, qu’est-ce qui est le plus difficile: vendre ou rénover?
Maïka: Vendre! Parfois, il n’y a rien de disponible sur le marché qui correspond aux critères des participants. À d’autres occasions, je trouve des maisons incroyables, mais les clients refusent que les caméras entrent dans leur demeure.
Daniel: Du côté des rénovations, j’ai moi aussi des défis à relever: un budget à respecter ou des problèmes qu’on découvre lors des travaux dans la maison. Parfois, je me dis que la seule issue, c’est de vendre... mais je dois quand même avouer que ma tâche est souvent plus facile que celle de Maïka!
Vendre ou rénover au Québec à Canal Vie et sur Crave.
