Canada: être couronné dans la CONCACAF avant la Coupe du monde

Avec son billet pour la Coupe du monde en poche, la formation canadienne se donne maintenant comme objectif de terminer au sommet du classement du tournoi qualificatif afin de prouver sa domination au sein de la CONCACAF.

En effet, la première position du Canada (8-1-4) est en danger. Advenant une défaite face au Panama mercredi, une victoire des États-Unis (7-2-4) et un différentiel net de cinq buts en faveur des Américains dans ces deux duels, les représentants de l’unifolié devront se contenter de la deuxième position.  

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«Le personnel était de retour au travail à partir de 6 h 30 lundi matin, a lancé l’entraîneur-chef John Herdman en conférence de presse, mardi. Ils faisaient du travail d’observation, mettaient en place les plans et s’assuraient que nous obtenions les bonnes informations afin que nous puissions exécuter au Panama.»

«Nous terminons fort. Nous avions dit que nous nous qualifierions, mais la qualification n'était qu'un des objectifs que nous nous étions fixés. Pour vraiment définir un nouveau Canada [sur la scène mondiale du soccer], il faut finir premier de la CONCACAF. Ce que nous savons, c'est que les États-Unis en ont marqué cinq contre le Panama, ils pourraient en marquer cinq contre le Costa Rica et nous dépasser. Nous ne laisserons pas cela se produire.»

Par ailleurs, une victoire mercredi pourrait permettre au Canada d’être mieux placé au classement mondial lorsque la FIFA le mettra à jour, d’ici la fin de la semaine. De cette façon, le Canada pourrait passer du quatrième boulier au troisième en vue du tirage pour le Mondial. Une telle situation permettra d’exclure d’emblée une nation mieux classée dans son groupe.

Ainsi, peu de changements devraient être apportés au onze partant par Herdman.

La transformation de Larin  

Parmi les principaux artisans de cette qualification pour la Coupe du monde, il y a l’attaquant Cyle Larin. Ce dernier avait pourtant été quelque peu délaissé par Canada Soccer, récemment. Il avait notamment été exclu de la formation nationale initiale pour la Gold Cup en 2017.

Mais depuis, il est devenu papa. Un changement important qui a eu un effet extrêmement bénéfique sur l’athlète de 26 ans, s’il faut croire les propos de Herdman. Les résultats semblent lui donner raison, puisque Larin a inscrit six buts en 13 parties jusqu’ici, un sommet dans ce tournoi.

«Je pense que [la paternité] change les gens, a fait valoir le pilote. Ça donne une nouvelle perspective sur la vie. Je suis papa et je sais comment ces moments changent qui tu es.»