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L'article provient de TVA Sports
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CF Montréal: le nom est là pour rester

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2022-03-29T18:54:37Z
2022-03-29T19:09:02Z
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Si les partisans s’attendaient à ce qu’on leur annonce que le nom de l’Impact serait de retour, ils ont certainement été déçus. 

La refonte de l’identité du club, en janvier 2021, a été mal reçue et beaucoup de partisans attachés au nom Impact n’ont pas accepté le changement vers le Club de Foot de Montréal. Voyez le point de presse dans la vidéo ci-dessus.  

D’ailleurs, Joey Saputo a confirmé mardi qu’il n’était maintenant plus que question que du CF Montréal. Le Foot a été évacué. Et ce n’est peut-être pas la seule chose qui va changer, mais le nom, lui, restera le même.

«Je sais que le nom de l’Impact et le logo est un dossier sensible pour tous. Il l’a été pour moi aussi», a reconnu Gabriel Gervais.

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«Je peux vous dire que le nom CF Montréal est là pour rester», a-t-il ajouté en notant que le message a peut-être mal été véhiculé.  

 À l’écoute  

«On est à l’écoute des partisans, a assuré Gervais. Avant mon arrivée, il y a des démarches qui ont été mises en place au sujet du logo.»

Joey Saputo a mentionné qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que le nom Impact soit un surnom au club. Il a donné l’exemple d’autres équipes professionnelles qui ont des surnoms.

«À Bologne, c’est BFC, mais on appelle l’équipe Rossoblu. Les Canadiens sont surnommés les Habs.»

Même si Gabriel Gervais a reconnu que le changement de nom avait été difficile à accepter au début, il a compris la volonté derrière la décision.

«J’ai joué pour le club et on disait qu’on saignait bleu, » se souvient-il.

«Quand j’ai appris la nouvelle, je ne comprenais pas. Le nom a été changé dans une vision de mettre le nom de la ville au centre dans une vision globale du soccer et je suis correct avec ça.»

Autrement  

Sans dire que le changement de nom a été une erreur ou qu’il a été mal exécuté, Joey Saputo a admis que certaines choses auraient pu être faites différemment.

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«Durant un processus comme ça, tu apprends des décisions que tu prends et de la direction que tu empruntes. C’était une année difficile à plusieurs égards entre autres en raison de la COVID.

«On pourrait toujours dire qu’on aurait pu faire les choses différemment et c’est ce que nous faisons en 2022, nous prenons du recul pour analyser certaines décisions.»

On veut unifier les partisans   

Il a été question de culture du soccer et de rétablir la pertinence de l’équipe dans la communauté mardi. Tout ça passe par de bonnes relations avec les partisans avec qui on veut avoir un dialogue. 

Celles-ci, on le sait, ont été mises à mal par un changement d’identité mal digéré, la fermeture de la section 132, qui est d’ailleurs rouverte, et une foutue pandémie qui n’en finit plus de finir.

Comme le changement d’identité est un dossier réglé et que n’a pas le contrôle sur la pandémie, il reste la relation avec les partisans à raccommoder.

«Je veux parler aux supporters, que ce soient les Ultras ou les 1642», a insisté Gabriel Gervais en mentionnant que ce ne sont que quelques individus qui ont été bannis de la section 132.

Unification   

Ce qu’on veut plus que tout chez le CF Montréal, c’est réunir tous les groupes de supporters au même endroit dans le stade pour avoir un mur de partisans.

«On se demande en ce moment comment on peut unifier nos supporters. Est-ce qu’on veut qu’ils soient éparpillés dans le stade ou qu’ils soient 1000 ou 2000 derrière le gardien adverse?», demande Gabriel Gervais en disant vouloir revenir à la forteresse qu’a déjà été le domicile de l’équipe.

Joey Saputo en a rajouté en donnant quelques exemples qui vont rêver d’une belle soirée d’été au Stade Saputo contre le Toronto FC.

«On veut avoir la force du nombre. Ailleurs dans la ligue, c’est ce qu’ils font. À Seattle, ils sont 4000 derrière le but. Il y a 5000 partisans de 16 groupes différents à Portland.

«À Bologne [ndlr : son autre club en Italie], ils sont 8000, il y a des dizaines de groupes et ils se détestent parce que là-bas ils sont divisés par leur position politique, mais chaque jeudi, ils se rencontrent pour déterminer ce qu’ils vont faire pendant le match du dimanche.»

C’est aussi pratique, sur le plan de la sécurité et de la surveillance, d’avoir tout le monde au même endroit.

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