Colette Provencher revient sur son départ déchirant à Sortez-moi d'ici
Nathalie Slight
En plus de composer avec la chaleur extrême, la faim, le manque de sommeil, les serpents et autres bibittes de la jungle costaricaine, des personnalités affrontent leurs plus grandes peurs dans Sortez-moi d’ici!. Déterminée à se rendre en finale pour soutenir les causes qui lui tiennent à cœur, c’est à regret que Colette Provencher a quitté la jungle costaricaine.
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Colette, tu en as surpris plus d’un en participant à Sortez-moi d’ici!.
Moi la première! (rires) De toute ma vie, je n’ai jamais été celle qui ressent le besoin de sortir de sa zone de confort en pratiquant des sports extrêmes, je n’ai pas besoin de ça pour me sentir vivante. J’ai décidé de plonger dans l’aventure de Sortez-moi d’ici! pour rapporter des sous à deux causes qui me tiennent à cœur: la Fondation Mira et la Maison de soins palliatifs Source Bleue.
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Que ressens-tu lorsque tu jettes un coup d’œil à ton parcours au cœur de la jungle costaricaine?
De la fierté, vraiment. Jamais je n’avais été mise face à la faim, au manque de sommeil, à la chaleur intense... tout ça entourée de personnes que je ne connaissais pas. Je me suis rapidement liée d’amitié avec les gens, je me suis donnée à fond dans les défis, j’ai surmonté mes peurs, notamment celle des hauteurs.
Tu fais certainement allusion au défi où vous deviez lancer un ballon de basket dans un panier, au-dessus d’un ravin!
Exact. (Colette laisse tomber un long soupir bien senti.) C’est de loin le pire, pire, pire défi que j’ai eu à relever dans le cadre de l’émission! Vous n’avez pas idée à quel point j’étais terrorisée sur le bord de la falaise. On a beau être attaché, le feeling de tomber dans le vide, c’est horrible! Chaque fois que je marchais sur la planche de bois au-dessus du ravin, je parlais à mes enfants, Lambert et Esther. Je leur demandais de me donner la force et le courage de relever ce défi.
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Au cours de l’aventure, on a découvert ton côté maternel, celle qui veille au bien-être de ses proches, toujours prête à réconforter quelqu’un qui traverse un moment difficile.
Je suis comme ça dans la vie. Dernièrement, je suis allée faire une marche avec un ami qui n’allait pas bien, nous sommes allés nourrir les oiseaux dans le parc. Juste jaser, se changer les idées, ça peut faire une belle différence. J’ai toujours été une bonne oreille, parce que j’ai la sensibi- lité nécessaire pour accueillir les confidences sans pour autant prendre la détresse des autres sur mes épaules.
Toi qui as relevé plusieurs défis physiques avec brio dans la jungle, ce sont finalement des poissons qui ont eu raison de ta participation à Sortez-moi d’ici!.
Bien oui. Et on ne parle pas de beaux poissons tropicaux, mais plutôt d’une espèce particulièrement répugnante, avec des épines sur le corps, qui nous tétaient les mains dès qu’on les touchait. Lors du défi, il fallait les prendre dans une piscine pour les transférer dans un aquarium. Je vous raconte ça et j’en ai un mauvais frisson. C’était assez dégueulasse.
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Lorsque tu as quitté l’aventure, tu semblais fort déçue.
Oh, que oui! Il m’a d’ailleurs fallu quelques jours pour me remettre de mes émotions. J’aurais tellement aimé donner deux chèques de 50 000 $ chacun aux deux causes pour lesquelles je jouais. Oui, j’ai énormément appris sur moi-même à travers cette expérience, oui, j’ai appris à me faire davantage confiance, mais jamais je n’aurais parti- cipé à Sortez-moi d’ici! uniquement pour l’aventure. C’est vraiment le volet caritatif qui m’interpellait!
En terminant, qu’est-ce qui t’occupe, outre la météo au TVA Nouvelles?
Le 7 mai, je vais prendre part à la Marche Source Bleue, une activité-bénéfice pour amasser des fonds pour la mai- son de soins palliatifs. Offrir aux personnes en fin de vie un environnement chaleureux, digne et inspirant pour vivre leurs derniers moments entourés de leurs proches, c’est une si belle cause, avec des gens de cœur. Venez marcher avec nous!
Sortez-moi d’ici!, dimanche 18 h 30, à TVA.
Pour plus de détails sur la marche le 7 mai.