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L'article provient de TVA Sports
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Cole Caufield: pas de panique!

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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2021-11-02T21:15:50Z
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Des 12 attaquants sélectionnés au premier tour de l’encan 2019 qui comptent au moins un match dans la Ligue nationale de hockey (LNH), Cole Caufield se démarque à plusieurs égards.

Avec ses 40 matchs au compteur, il vient au cinquième rang. Et avec ses 18 points avant les rencontres au calendrier de la LNH mardi soir, il est installé au quatrième rang à égalité avec un certain compatriote américain du nom de Trevor Zegras. 

Devant lui: Jack Hughes, Kaapo Kakko et Kirby Dach. Il s’agit des trois premiers choix de l’encan 2019.

Si on le compare à Zegras, qui a suivi un cheminement semblable dans le programme de développement américain et dans la NCAA, celui-ci a disputé 20 matchs dans la Ligue américaine de hockey (LAH) l’an dernier.

À ses 10 matchs depuis le début de la saison à Anaheim, Zegras a enregistré cinq points. Rien d’extravagant, mais il est encore chez les Ducks.

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Dans la cohorte de premier tour de 2019, il importe de signaler que huit des 20 attaquants sélectionnés n’ont toujours pas disputé un match dans la LNH. En tête de liste vient Alex Turcotte, cinquième sélection, celle des Kings.

Et 12 des 31 joueurs n’ont pas encore patiné dans un match officiel.

C’est pourquoi il faut éviter de paniquer dans ce renvoi de Caufield à Laval. Ce passage lui sera bénéfique, pourvu que les entraîneurs lui permettent de retrouver ses repères.

Jesperi Kotkaniemi est passé par là. Ryan Poehling suit aussi ce processus. Mais le CH a échappé, dans leur développement, plusieurs espoirs. Le bilan est peu reluisant depuis l’encan 2012.

Caufield doit trouver le moyen de rebondir, s’améliorer et se démarquer alors qu’il sera ciblé par ses adversaires.

«Il ne faut pas oublier qu’il a juste 20 ans, a rappelé l’entraîneur-chef du Rocket, Jean-François Houle. Des joueurs peuvent passer trois ou quatre ans dans la Ligue américaine. La majorité des gars sélectionnés de la deuxième à la quatrième ronde restent longtemps dans cette ligue.

«Les choix des deux premiers tours doivent quant à eux savoir amener leur jeu à un autre niveau pour pouvoir s’établir dans la LNH», a poursuivi celui qui est instructeur dans la LAH depuis 2015.

La sagesse d’un vétéran 

Selon lui, la Ligue américaine est l’endroit tout indiqué pour apprendre et faire des erreurs. Oui, des erreurs!

«C’est moins pire, car elles permettent aux gars de se développer. Elles font partie du hockey, a-t-il rappelé. S’ils n’en font pas, ils n’apprennent pas. Cole va en faire, comme tout le monde. C’est à nous de les corriger et de le faire cheminer.»

Nul doute pour le capitaine Xavier Ouellet, qui a fréquemment fait la navette entre la LNH et la LAH, que le petit-nouveau saura se démarquer. Il aura tout le temps et le loisir de le faire à sa façon.

«Parfois, il faut accepter de faire deux pas vers l’arrière pour ensuite en faire trois vers l’avant.»

C’est la sagesse d’un vétéran de 28 ans qui entame la septième saison de sa carrière dans l’antichambre de la LNH, mais qui n’a pas oublié son objectif d’y remonter un jour.

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