Coderre souhaite une réconciliation avec les Premières Nations
Félix Lacerte-Gauthier
Une future administration Coderre encouragera la participation des autochtones à la vie démocratique et favorisera la diffusion de leur culture.
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Le candidat à la mairie de Montréal Denis Coderre en a fait la promesse jeudi midi à la Place du Canada, où de nombreuses personnes étaient rassemblées pour commémorer les victimes des pensionnats autochtones dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Le gouvernement fédéral a d’ailleurs fait de cette journée un nouveau jour férié.
«J’ai été honoré de contribuer à relancer le processus de réconciliation avec les Premières Nations et les Inuits, qui a permis d’inclure le symbole du pin blanc aux armoiries et au drapeau de Montréal», a déclaré M. Coderre.
Parmi les mesures qu’il propose, M. Coderre souhaite accorder davantage de pouvoirs à la commissaire aux Affaires autochtones à Montréal, un poste créé en 2018 par l'administration Plante.
Il propose également de prévoir plusieurs rencontres chaque année entre l’exécutif de la Ville et des leaders des communautés autochtones. «Pour qu’on puisse trouver des solutions et travailler ensemble», a-t-il expliqué.
M. Coderre souhaite également collaborer à la réalisation d’un complexe architectural autochtone, qui aurait pour mission de diffuser les arts et la culture des Premières Nations.
Pas très loin de l’endroit où se trouvait l’ancien maire, il était possible d’apercevoir le socle qui abritait, jusqu’en août 2020, la statue de John A. Macdonald. Celle-ci reprendrait sa place sous une administration Coderre, même si l'ancien premier ministre canadien est reconnu comme l'architecte de la politique des pensionnats autochtones.
«On ne déboulonnera pas le passé, mais on doit avoir des plaques explicatives. On doit avoir des centres d’interprétation où on apprend l’histoire. Ce n’est pas en l’oubliant qu’on va apprendre de nos erreurs du passé», a mentionné M. Coderre, qui souhaite également «donner la parole à ceux qui ont souffert sous John A. Macdonald».