Interventions controversées: cinq policiers de Québec suspendus
TVA Nouvelles
Cinq policiers impliqués dans une intervention musclée envers des jeunes Noirs à la sortie d’un bar de Québec au cours du weekend ont été suspendus, a fait savoir le Service de police de la Ville de Québec dans un tweet publié mardi après-midi.
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«À la suite des événements survenus dans la nuit du 26 au 27 novembre 2021 et dans le cadre de notre enquête évolutive, la direction du SPVQ tient à communiquer la décision de suspendre 5 policiers impliqués dans les événements.»
La direction du Service de police n’a toutefois pas précisé si les policiers étaient suspendus avec ou sans solde.
Le SPVQ a également fait savoir qu’une deuxième enquête avait été déclenchée à la suite d’une autre arrestation musclée survenue quelques heures seulement avant celle de Pacifique Niyokwizera.
#INTERVENTION | À la suite des événements survenus dans la nuit du 26 au 27 novembre 2021 et dans le cadre de notre enquête évolutive, la direction du SPVQ tient à communiquer la décision de suspendre 5 policiers impliqués dans les événements.
— Service de police de la Ville de Québec (@SPVQ_police) November 30, 2021
#INTERVENTION | Nous vous informons également qu’une deuxième enquête interne a été initiée par le Module des normes professionnelles pour une intervention dans un établissement licencié du secteur de Sainte-Foy dans la soirée du 26 novembre.
— Service de police de la Ville de Québec (@SPVQ_police) November 30, 2021
Geneviève Guilbault maintient sa décision
Quelques minutes après l’annonce du SPVQ, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a indiqué avoir été informée de cette suspension.
La vice-première ministre du Québec a néanmoins réitéré sa décision de confier cette affaire au Commissaire à la déontologie policière.
«Il va pouvoir le faire, comme son nom l’indique, dans un angle qui aborde l’aspect déontologique de cette action-là», a expliqué Geneviève Guilbault.
«C’est au Commissaire à la déontologie que revient le mandat de déterminer si oui ou non il y a eu des manquements déontologiques», a-t-elle ajouté.
Cette dernière rappelle que le Commissaire à la déontologie policière peut, à la suite de son enquête, citer un ou des policiers devant le comité de déontologie policière. Ce dernier, qui est un tribunal administratif, jugera si des sanctions doivent être appliquées.