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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

PSPP fait son entrée à l'Assemblée nationale

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Nicolas Lachance | Bureau parlementaire

2022-10-04T02:06:15Z
2022-10-04T02:53:49Z
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Parti troisième dans son comté en début de campagne, le chef du Parti québécois Paul Saint-Pierre Plamondon remporte finalement son pari et devient le nouveau député de Camille-Laurin.

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Même si la lutte a été serrée une bonne partie de la soirée, la victoire de M. Saint-Pierre Plamondon est sans équivoque. Vers 23h30, le chef péquiste avait plus de 2800 voix d’avance sur le candidat et député sortant Richard Campeau.

«Je ferai tout pour être à la hauteur de ce mandat et surtout vous verrez en moi un défendeur infatigable et très audible de l’Est de Montréal» a réagi le vainqueur en fin de soirée.

Écoutez l'entrevue avec Joël Arseneau Drolet à l’émission de Philippe-Vincent Foisy diffusée chaque jour en direct via QUB radio:  

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Les résultats du dépouillement des boîtes ont été dévoilés au compte-goutte à partir de 20h50. Pendant la première heure, le député sortant caquiste Richard Campeau avait 225 voix d’avance.

«On va l’avoir!» a réagi M. Campeau en début de soirée. La déclaration semblait surtout une façon de s’encourager lui-même. Le candidat qui était présent au rassemblement de la CAQ dans Pointe-aux-Trembles semblait d’ailleurs nerveux.

À 22h, cette avance s’était réduite et quelques minutes plus tard, M. Saint-Pierre Plamondon prenait les devants avec seulement 42 voix. Le chef péquiste a continué à creuser son avance et à 22h40, sa victoire était finalement confirmée.

« Vous me sentiez nerveux? Vous avez bien raison... j’ai trouvé ça difficile, très difficile », a réagi M. Campeau quelques instants plus tard avant de féliciter le vainqueur.

Moment décisif

Le désistement de la candidate de Québec solidaire Marie-Ève Rancourt pour avoir volé des tracts du PQ dans une boite à lettres, à une semaine du scrutin, a été un tournant dans cette course.

Mais on ne saura jamais quel aurait été l’issu du vote sans cet événement. « C’est évident que ça a joué un rôle important, mais à quel point, je ne peux pas savoir », a dit M. Campeau. La popularité montante de M. Saint-Pierre Plamondon a été un facteur pesant également dans la balance.

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« On a senti que les choses se sont inversées quand il a eu le meilleur débat », a reconnu le caquiste.

« Mais le résultat me déçoit énormément [...] j’y ai beaucoup cru, toute l’équipe y croyait énormément », a ajouté le candidat défait avec une pointe d’émotion dans la voix.

M. Campeau a été le meneur tout au long de la campagne, selon les sondages et les projections d’agrégateurs de sondages.

M. Saint-Pierre Plamondon lui était, au déclenchement de la campagne, troisième dans les intentions de vote et s’était hissé au deuxième rang. Mais après le départ de la candidate solidaire, les sites QC125 et Too close to call, les donnaient à égalité ou avec une légère avance pour le chef du PQ.

Recul à Montréal

M. Campeau n’aura finalement servi qu’un seul mandat les électeurs de Camille-Laurin (anciennement nommé) Bourget.

Le comté, péquiste sans interruption de 1994 à 2018, s’était rallié à la CAQ aux dernières élections, mais de peu. Seulement 500 voix séparaient le caquiste du candidat PQ Maka Kotto où il régnait depuis 2008.

La CAQ perd donc un de ses deux seuls députés montréalais. Au moment d’écrire ces lignes, seule la députée et ministre sortante Chantal Rouleau était assurée d’un nouveau mandat.

Les résultats se faisaient toujours attendre dans le comté d’Anjou-Louis-Riel.

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