Scandale de manque de nourriture à OD: Charles en rajoute
Philippe Melbourne Dufour
Quand ça va mal, ça va mal.
La semaine dernière, alors que les histoires d’intimidation à Occupation Double ont choqué le Québec, un ancien participant en a ajouté une couche.
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Charles Montigny, qu’on a connu avec OD Chez nous, a lancé des accusations graves en affirmant sur Instagram que lors de sa mouture, les participants ont «manqué de bouffe».
Évidemment, l’affirmation a beaucoup fait réagir. Le sujet a même fait l’objet d’une question dimanche alors que la productrice d’OD Julie Snyder était sur le plateau de Tout le monde en parle pour revenir sur la controverse de l’intimidation.
La femme d’affaires a commencé par affirmer que les candidats étaient très bien nourris, avant d’ajouter avec sarcasme «qu’elle ne pouvait pas aller vérifier s’il avait manqué de beurre de pinottes un matin».
Charles en rajoute
Lundi, via ses stories Instagram, Charles a décidé de raconter sa version des faits, qui sont beaucoup plus dérangeants selon lui qu’un simple manque de tartinade.
«Je vais expliquer l’affaire de manque de bouffe à OD. C’pas manquer de beurre de pinottes le matin. Comme ça a été dit hier...»
L’ex-candidat raconte que cinq gars de sa maison et lui s’étaient fait dire par les nounous un dimanche que leur commande d’épicerie arriverait le lendemain. Cependant, personne n’avait pris en compte que le lundi était férié et que les épiceries seraient fermées.
«Lundi, c’est correct, on se débrouille, on a quelques restes et des soupes ramens. Mardi arrive, on attend toute la journée. À la fin de la journée, les nounous viennent nous voir, “ouin, finalement l’épicerie, le Maxi, ils ont pris pas mal de retard avec les livraisons pis c’est notre commanditaire faque on n’a pas le choix de faire affaire avec eux autres”.»
C’est là que les participants se seraient une fois de plus fait dire que la nourriture arriverait le lendemain, mercredi. Mais selon Charles, l’épicerie n’est pas arrivée avant jeudi après-midi.
«Tsé, on a été comme 4 jours à manger des ramens, des biscuits soda pis à fin y’en avait même pu de ça.»
Celui que plusieurs appelaient «Le leader» raconte que malgré qu’il y avait d’autres épiceries à proximité, la prod insistait pour seulement faire affaire avec leur commanditaire Maxi.
«Manquer de nourriture pendant 4 jours, ce n’est pas la fin du monde, y’a pire que ça dans la vie. C’est juste les explications qu’ils nous donnaient qui n’avaient pas de sens.»
Le jeune homme explique aussi qu’à plusieurs reprises, les participants ont dû dormir avec les lumières allumées parce qu’aucun des employés du soir n’était capable de les éteindre.