Chantal Lacroix n’a pas besoin de faire de la télé à tout prix
Samuel Pradier
Après avoir vécu une remise en question, Chantal Lacroix a rencontré différents intervenants qui l'ont aidée dans son cheminement vers un meilleur bien-être. Dans la série Demain tout est possible, elle partage son parcours et permet à d'autres personnes d'en profiter. L'animatrice nous a aussi parlé de sa nouvelle philosophie et de sa retraite au Mexique, où elle se rendra prochainement.
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La série Demain tout est possible découle directement de la propre quête que Chantal Lacroix a vécue il y a quelques années. «Je suis allée chercher toutes sortes d’outils qui ont contribué à mon bien-être. Plein de gens ont voulu suivre la même quête, et j’en ai fait un programme Web. La série télé part de la même démarche.» L’idée est de suivre des gens qui sont à la croisée des chemins, de les accompagner et de les guider dans la direction qui va les aider à s’en sortir. «Il y en a qui se sentaient perdus, qui ne savaient pas quel chemin prendre, qui avaient l’impression de stagner... J’agis comme une guide. À la lumière de ce que les gens me confient, je les amène à rencontrer des ressources qui peuvent les aider. Même si on part d’une histoire personnelle, il y a dans chacune des émissions du contenu qui va aider un plus grand nombre de gens. Tous les intervenants de la série m’ont interpelée d’une façon ou d’une autre, et ils ont tous quelque chose à nous apprendre.»
Chantal Lacroix reconnaît que l’intérêt de la série ne réside pas forcément dans les personnes qui y participent, même si ça reste intéressant, mais dans les outils qui leur sont proposés et qu’elles pourront mettre en application dans leur vie. «C’est aussi la possibilité d’avoir accès à des intervenants, dont certains ne font pas de consultations en privé, comme Martin Latulippe, qui est à la tête de l’Académie Zérolimite. Il y en a d’autres qui proposent des interventions en privé et qu’on va découvrir à travers une discipline ou une pratique qu’on ne connaissait pas. On va dans toutes les directions sur le plan des interventions.»
Déjà diffusée sur la plateforme Vrai, la série Demain tout est possible touchera maintenant encore plus de gens. «Tout ce que je fais est toujours centré sur le bien-être. Maintenant, la grande différence est que je veux que mes projets soient aussi bénéfiques pour moi, qu’ils m’apportent quelque chose. Je suis dans une autre approche dans ma vie. Il faut que j’y trouve mon compte, que ça me nourrisse, que ça me fasse grandir ou que ça m’interpelle.
Ç’a été super le fun de donner au suivant, j’ai adoré faire ça. Maintenant, je donne au suivant sans me mettre de côté pendant que je le fais.»
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UNE QUÊTE SPIRITUELLE SUR LA ROUTE DES MAYAS
Chantal Lacroix s’apprête à partir dans les prochaines semaines pour une retraite au Mexique. «Je vais vivre une expérience sans trop savoir ce que ça sera. Je pense que ça va être rempli de surprises. Je vais faire une retraite avec Martin Bilodeau, un bouddhiste qui me fascine. Il a déjà rencontré le Dalaï-Lama, il a une joie de vivre communicative, et je le trouve bon. Il organise des retraites un peu partout à travers le monde.»
L’animatrice part donc avec lui dans une quête spirituelle sur la route des Mayas. «Je pense que je vais solidement sortir de ma zone de confort, mais je vais à la découverte d’autre chose pour me connecter à mes sens. Je voyage, je ne peux pas en dire plus, car je ne sais pas ce que ça sera. Je suis ouverte et j’ai juste envie de la suivre, comme tout le monde.»
Elle a choisi d’emmener avec elle deux caméramans qui vont filmer son expérience, sans être certaine du résultat que cela va donner. «Il y a des choses qu’on va filmer en retrait, parce que j’ai envie de vivre pleinement l’expérience sans me préoccuper constamment des caméras ou du jugement que ça pourrait entraîner. Je n’ai aucune idée de ce que je vais faire avec ces images.»
Elle imagine pouvoir en faire une série documentaire, mais il n’y a rien de concret pour le moment ni aucun contrat signé. «J’étais en négociation avec un diffuseur, mais j’ai arrêté parce que je n’ai pas envie de partir en me disant que je dois absolument faire huit épisodes. Je ne veux pas avoir cette contrainte. Je pars, je vais vivre le périple, on va filmer et on verra au retour. À la lumière des images qu’on aura, on fera quelque chose. Je ne me mets pas de pression. Je veux avant tout que tout le monde tripe durant l’aventure.»
Chantal Lacroix répète qu’elle n’a pas besoin de faire de la télé à tout prix. Son bonheur est ailleurs.
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UNE RELÈVE ASSURÉE
Un de ses bonheurs est bien entendu sa fille, Camly, 12 ans, qui semble vouloir suivre les traces de son illustre maman. «C’est son idée de vouloir travailler et faire des choses. Elle est consciente que l’argent ne pousse pas dans les arbres et elle veut gagner des sous. Je pense que ça viendra bien assez vite. Mais comme ça ne lui tente pas de garder des enfants, elle préfère autre chose. Je n’ai pas non plus envie de la freiner dans ses désirs, tout comme moi quand j’étais plus jeune et que je demandais qu’on me fasse travailler.»
Camly a dernièrement participé à une séance photo avec sa mère. «Je faisais la séance photo de ma collection, dans laquelle il y a des produits pour mère et fille. J’avais donc besoin de poser avec un enfant. J’en ai parlé à Camly, et elle a voulu faire les photos avec moi. On s’est finalement retrouvées à en faire ensemble. Et comme ça fait longtemps qu’elle me harcèle pour faire des photos casting, parce qu’elle aimerait bien passer des auditions, on en a profité. Je freine un peu ses ardeurs, parce que je veux qu’elle profite de sa jeunesse et qu'elle s'amuse.»
Chantal reconnaît que sa fille est toutefois une artiste. «On est souvent à la même place. Quand je sélectionne les produits, je lui demande parfois lequel elle trouve le plus beau, et on choisit toujours le même. Ses goûts ressemblent aux miens.»
Avant de s’envoler pour le Mexique, Chantal Lacroix nous a quand même confié une bonne nouvelle. «Après deux ans, la ville a finalement accepté le cinquième plan que j’ai proposé pour la reconstruction de notre maison. On est maintenant à l’étape d’obtenir le permis de construire, et j’espère pouvoir commencer la construction de notre nouvelle maison au cours de l’été. On est rendus là.»
Les huit épisodes dela série Demain tout est possible seront diffusés les jeudis à 10h, dès le 11 mai, à TVA.
