CH: une première en 10 ans?
Agence QMI
Si les Sénateurs d’Ottawa ne connaissaient pas autant d’ennuis, le Canadien de Montréal serait déjà virtuellement assuré de garder la mainmise sur le dernier rang de l’Association de l’Est et de réaliser une triste première en une dizaine d’années.
En date de lundi matin, le Tricolore occupait la cave avec ses six maigres points, seulement un de moins que ses rivaux de la capitale fédérale qui ont cependant deux rencontres en main. S’il poursuit dans la même voie, il conclura à la fin du peloton de l’Est pour la première fois depuis la campagne 2011-2012, la saison ayant mené à la sélection d’Alex Galchenyuk au troisième échelon du repêchage amateur.
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À l’époque, le Canadien avait éprouvé toutes sortes d’ennuis dans un calendrier marqué par le congédiement de l’entraîneur-chef Jacques Martin; l’unilingue anglophone Randy Cunneyworth avait complété l’année aux commandes du club, tandis que l’attaquant Michael Cammalleri avait été échangé durant un match face aux Bruins à Boston. Comme ce fut le cas en 2021-2022, le Bleu-Blanc-Rouge avait rapidement piqué du nez, encaissant sept revers en huit sorties d’entrée de jeu. Le club avait pris la 28e place au classement général avec 31 gains et 78 points, devant les Oilers d’Edmonton et les Blue Jackets de Columbus, qui se trouvaient dans l’Ouest. Différence notable comparativement à aujourd’hui, cependant : Carey Price avait disputé 65 parties.
Dans la vidéo ci-dessus, le journaliste du Journal de Montréal Jonathan Bernier parle à l’émission JiC de l’ampleur des problèmes qui affectent le Tricolore.
«Grosse bataille» en vue
À moins d’un revirement de situation important dans les semaines à venir, la formation montréalaise luttera pour éviter pareil affront. Dans les jours qui suivent, elle aura quelques duels encore plus difficiles. Il y aura certes la visite des Kings de Los Angeles, mardi, et le passage chez les Red Wings de Detroit, samedi, pour peut-être redonner de l’espoir. Toutefois, des matchs contre les Flames de Calgary (jeudi) et les Bruins (dimanche), deux équipes ayant belle mine, sont aussi à l’horaire.
Pour ce qui est des confrontations CH-Sénateurs, qui pourraient à ce rythme être déterminantes dans l’issue de la course aux bas-fonds, il faudra attendre le 26 février – soit immédiatement après la pause des Jeux olympiques de Pékin – avant de revoir les deux clubs croiser le fer.