Mouvement masculiniste: «C’est comme une secte finalement», juge Isabelle Maréchal

Le mouvement masculiniste, encore peu présent au Québec, mais qui prend de la vigueur aux États-Unis, est perçu comme une secte par l’animatrice Isabelle Maréchal, qui croit qu’il faudra tout de même faire de la prévention auprès des jeunes pour éviter leur radicalisation. 

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«C’est comme une secte finalement. On va te protéger, on te vend le fait que tu vas être aimé, que tu vas être apprécié pour ce que tu es», a-t-elle souligné lors de sa chronique à LCN, lundi.

Promettant d’être une sorte de «famille», ce mouvement parlerait aux jeunes hommes qui sont en manque de modèles masculins qui deviennent parfois des «preachers».

Ce phénomène a notamment été observé récemment lorsqu’un militant masculiniste suprémaciste et commentateur politique américain d’extrême droite, Nicholas J. Fuentes, a tourné en dérision la phrase féministe «Mon corps, mon choix».

«Vous n’aurez jamais le contrôle de votre propre corps! Ton corps, mon choix», a-t-il affirmé dans une vidéo publiée sur les médias sociaux.

«Nous, on a manqué de modèles féminins pendant longtemps et on n’est pas devenu à ce point radical, mais bon», a réagi Isabelle Maréchal.

«Il faut mettre de l’avant à nouveau l’égalité homme-femme. Ce n’est pas parce que les femmes aujourd’hui sont égalitaires que les hommes ont perdu, bien au contraire, on est juste sur un point d’égalité», a-t-elle établi.

Si la présence du mouvement est encore limitée au Québec, il existe tout de même certains adeptes de «mâles alpha» qui sont en faveur d’un retour aux valeurs traditionnelles, selon un nouveau documentaire du journaliste Simon Coutu. 

L’animatrice à QUB radio croit donc qu’il faut tout de même faire attention et «parler avec nos jeunes».