C’est le début pour la téléréalité des Alouettes de Montréal
Jeudi 19h30 à TVA.
Malik Cocherel
Le docuréalité Les Alouettes: Nouvel envol nous propose de revivre de l’intérieur le parcours exceptionnel qui a mené les Oiseaux à la conquête de la Coupe Grey. Une série à ne pas manquer!
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Les équipes de TVA ont eu du flair lorsqu’elles ont installé leurs caméras dans le vestiaire des Alouettes de Montréal dès l’été 2023, alors que personne ne pouvait encore prédire l’incroyable destin qui attendait la bande de Marc- Antoine Dequoy. À l’époque, on ne donnait pas cher de la peau des Oiseaux, qui sortaient de plusieurs années compliquées. Or contre toute attente, les hommes de Jason Maas ont réussi l’exploit de se rendre jusqu’en finale de la Coupe Grey pour défaire les Blue Bombers de Winnipeg et soulever un trophée qu’ils n’avaient pas gagné depuis 13 ans.
Composé de huit épisodes de 30 minutes — les quatre derniers seront présentés cet automne —, le docuréalité Les Alouettes: Nouvel envol nous amène dans les coulisses de cette saison surprenante, pour mieux comprendre ce succès que personne n’a vu venir. En prenant les commandes de l’organisation à l’issue d’une période pour le moins chaotique, l’homme d’affaires Pierre Karl Péladeau a certainement donné un nouveau souffle aux Oiseaux. Tout comme Jason Maas — débarqué à la fin de 2022 au poste d’entraîneur-chef de la formation montréalaise —,qui a su rebâtir un véritable esprit d’équipe.
Dans l’intimité du vestiaire
Dès le premier épisode, qui commence par des images du camp d’entraînement des Alouettes au Cégep de Trois-Rivières, on peut ressentir la nouvelle dynamique qui unit les joueurs autour d’un objectif commun: ramener la Coupe Grey à Montréal. C’est aussi l’occasion de mieux faire connaissance avec des hommes plus habitués à évoluer dans l’ombre de l’entraîneur-chef, comme le coordonateur des unités spéciales Byron Archambault, qui nous donne les recettes du bon fonctionnement d’un vestiaire tout en racontant quelques anecdotes personnelles.
Le docuréalité nous offre un accès rare et privilégié à l’intimité d’une équipe. Au-delà des terrains de football, on découvre à quoi peut ressembler la vie d’un représentant de la LCF. Le quart-arrière Cody Fajardo, nommé joueur par excellence de la dernière Coupe Grey, raconte notamment comment il partage son temps entre sa femme, Laura, restée avec leur jeune fils dans leur maison de Reno, au Nevada, et les Alouettes, équipe à laquelle il s’est joint en février 2023, à Montréal, après avoir passé trois saisons avec les Roughriders de la Saskatchewan.
Des moments marquants
De son côté, Marc-Antoine Dequoy revient sur sa passion pour le football, qu’il a commencé à pratiquer dès le plus jeune âge sur les terres de son enfance, à L’Île-Bizard. Le Québécois fait également part de sa fierté de porter aujourd’hui les couleurs du club qu’il appuyait plus jeune. Le moment le plus émouvant est toutefois celui où le maraudeur des Alouettes évoque, les larmes aux yeux, sa mère Carolann Grilli, décédée d’un cancer, à 57 ans, avant d’avoir pu voir son fils triompher en finale de la Coupe Grey.
Marc-Antoine Dequoy nous présente au passage sa collection de ballons interceptés, qu’il a récupérés pour les mettre sur son armoire à trophées, à côté d’un autre ballon cher à son coeur: celui que l’organisation des Alouettes lui a offert en hommage à sa regrettée maman. Le docuréalité se penche aussi sur ces petits détails qui peuvent sembler en apparence anodins, mais qui, en fin de compte, se révèlent très importants pour souder une équipe. Jason Maas a, par exemple, insisté pour imposer le français dans le vestiaire. Pour l’entraîneur-chef, il s’agissait ainsi de souligner l’importance de représenter Montréal et le Québec dans la LCF — ce qui, là encore, n’a pas manqué de souder ses troupes. D’autant plus que certains joueurs se sont ensuite fait un honneur de porter ce message fort, à l’image d’un Marc-Antoine Dequoy qui, aussitôt après avoir remporté la Coupe Grey, s’est lancé dans un vibrant plaidoyer en faveur de la langue française que personne n’a oublié.