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L'article provient de TVA Sports
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«Ce n'est pas juste un stade de baseball» - Stephen Bronfman

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Agence QMI

2021-12-14T17:01:13Z
2021-12-14T22:22:01Z
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Se montrant fier et enthousiaste, l’homme d’affaires Stephen Bronfman a fait preuve de transparence, mardi devant les médias, à la suite d’une rencontre avec la mairesse de Montréal, Valérie Plante. 

Au-delà du possible retour du baseball majeur à Montréal, il a levé le voile sur son «projet d’activation» pour la métropole québécoise.       

«Ce n’est pas juste un stade de baseball, c’est un centre communautaire pour Montréal. Ça va être actif 12 mois par année, on parle de quelque chose de magnifique qui manque à Montréal, a-t-il notamment indiqué, dans un point de presse improvisé à sa sortie de l'hôtel de ville, lequel a été relayé sur les réseaux sociaux par le journaliste Jérémy Filosa, de la station de radio 98,5. Ça va apporter un plus à notre ville qu’on aime tellement.»

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Récemment critiqué pour l’aide financière demandée aux différents paliers de gouvernement, Bronfman a insisté pour dire que le projet n’était pas seulement relié au baseball.

«On veut réanimer un quartier de Montréal où il n’y a pas grand-chose qui se passe, a-t-il dit. Nous sommes fiers, car ce n’est pas seulement un projet sportif. C’est un projet communautaire, un projet d’activation.»

Le Groupe Baseball Montréal prévoit fournir davantage de détails dans une éventuelle conférence de presse, mais Bronfman assure que les maquettes sont magnifiques face à ce qui se trame dans le secteur du bassin Peel.

«Ça donne des larmes, parfois, quand je vois les dessins», a même mentionné l’homme d’affaires.

Tous ensemble...       

Bronfman s’est dit très confiant que le projet verra le jour.

«Tout le monde reconnaît que c’est un très bon projet pour Montréal, pour le Québec et pour le Canada, a-t-il ajouté, quant au déroulement de la rencontre avec la mairesse Plante. Nous sommes tous ensemble, nous avons tous la même vision, c’est un jeu d’équipe.»

«On a fait une mise à jour avec la mairesse, on voulait donner des informations et c’était un très bel échange, a indiqué Bronfman, notant à nouveau l’importance de faire preuve de transparence. Nous ne sommes pas à un moment où nous pouvons faire de grandes annonces, parce que notre travail continue toujours, mais ça va être bientôt.»

Protéger les contribuables       

À l’autre bout du spectre, la Fédération canadienne des contribuables (FCC) a profité de la journée de mardi pour s’opposer à nouveau au projet, prétextant que «le projet d’équipe de baseball à temps partiel» équivaudrait aux impôts de 54 000 contribuables québécois.

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«On a de la misère à croire que le projet de stade d’un milliardaire soit le meilleur endroit où dépenser l’argent des impôts de 54 000 Québécois et Québécoises, a émis le directeur québécois de la FCC, Renaud Brossard. Surtout lorsque l’on considère l’état du système de santé et le fait que les Québécois sont encore les plus taxés du continent.»

Comme l’a expliqué Bronfman, le projet irait pourtant bien au-delà du baseball. La FCC attend sans doute avec impatience la fameuse conférence de presse à venir du Groupe Baseball Montréal.

«Montréal ne sera pas promoteur du retour du baseball»     

Par ailleurs, la Ville de Montréal n’engagera aucun fonds public pour le retour du baseball professionnel à Montréal, a réitéré la mairesse.

Elle a qualifié cette discussion avec le Groupe Baseball Montréal, la première depuis le début de la pandémie, d’«utile», car elle a eu droit à une mise à jour du dossier piloté par les initiateurs du projet. Toutefois, elle a tenu à rappeler à ses vis-à-vis certaines mises en garde.

«Le retour du baseball à Montréal, c’est une bonne idée, mais Montréal n’en sera pas le promoteur. On a déjà joué dans ce film-là et on a vu ce que ça donnait», a rappelé Mme Plante en mêlée de presse.

Disant considérer le projet intéressant, elle demande d’ailleurs au Groupe Baseball Montréal de faire une mise à jour publique du projet afin de répondre aux très nombreuses questions qui restent encore sans réponse. Selon elle, il s’agit de la prochaine étape à suivre. 

«C’est leur projet, ils veulent le mettre de l’avant, alors qu’ils le fassent», a-t-elle tranché.

«Le Groupe Baseball [...] doit parler à la population de son projet, de sa vision, et de répondre aux questions, car il y en a beaucoup et elles sont légitimes. C’est au Groupe Baseball d’aller de l’avant.»

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