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L'article provient de TVA Sports
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«Ce n'est pas insurmontable» –Jon Cooper

L’entraîneur-chef du Lightning, Jon Cooper, a vu son équipe subir la deuxième pire dégelée de l’histoire de la finale de la Coupe Stanley samedi soir à Denver.
L’entraîneur-chef du Lightning, Jon Cooper, a vu son équipe subir la deuxième pire dégelée de l’histoire de la finale de la Coupe Stanley samedi soir à Denver. Photo AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-06-20T01:24:02Z
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Le Lightning s’est placé dans une situation précaire en quittant le Colorado avec un déficit de 0-2 dans la finale qui l’oppose à l’Avalanche. Dans l’histoire de la LNH, une équipe qui laisse échapper les deux premiers matchs de la ronde ultime n’est parvenue à renverser la vapeur que cinq fois en 52 occasions. 

« Nous ne sommes pas dans une situation idéale, mais ce n'est pas insurmontable, a soutenu Jon Cooper à la veille du troisième match de cet affrontement. Notre marge d'erreur n'est pas aussi grande qu'il y a quelques jours, mais je pense que nous devons revenir à ce qui nous a permis de connaître du succès et nous concentrer un peu plus sur nous. »

La bonne nouvelle pour les Floridiens, c’est qu’ils se sont déjà retrouvés dans cette situation. 

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Pas plus tard qu’au tour précédent, les Rangers avaient remporté les deux premières rencontres avant de subir quatre revers consécutifs.

Sauf que, cette fois, il faudra plus que l’énergie dégagée par les enthousiastes partisans réunis à l’intérieur du Amalie Arena pour parvenir à renverser la vapeur. Les joueurs de l’Avalanche ont le vent dans les voiles.

Moins pire qu’en prolongation 

Et l’aisance avec laquelle ils ont démoli le Lightning 7 à 0, samedi soir, n’a rien de rassurant pour quiconque avait prédit un troisième sacre de suite pour Steven Stamkos et ses coéquipiers.

« Oui, la façon dont nous avons perdu, c’était laid, a convenu l’entraîneur-chef d’expérience. Mais au bout du compte, le résultat est le même que si nous nous étions inclinés en prolongation. D’ailleurs, c’est parfois plus facile de se remettre d’une volée comme celle-là que de perdre en prolongation. En prolongation, tu te dis que tu étais vraiment proche. »

Il y a perdre par plus d’un but et subir la deuxième pire dégelée de l’histoire de la finale de la Coupe Stanley. Samedi soir, le Lightning semblait être une équipe lente. 

Une formation qui n’était pas dans la même ligue que l’Avalanche. Même en désavantage numérique, les troupiers de Jared Bednar ont obtenu les meilleures occasions de marquer. Jamais, au cours des trois derniers tournois, le Lightning n’a semblé aussi désemparé.

« Chaque équipe pose un défi différent. Ces gars-là en posent un que nous n'avions pas encore vu. Et vous savez quoi ? Nous devons juste le surmonter. Il est temps de se lever et de répondre », a martelé Cooper.

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Fatigué, le Lightning ? 

S’ajoute au défi que présente l’Avalanche le fait que cette formation n’a disputé que 16 matchs depuis le début des séries éliminatoires. Elle a balayé les Predators au premier tour et les Oilers lors de la finale de l’Association de l’Ouest. Jusqu’ici, les Blues sont la seule formation à être parvenus à vaincre (deux fois) cette belle machine de hockey.

Du côté du Lightning, on amorce la fin d’un troisième long parcours. Rappelons que les deux conquêtes de Julien
BriseBois, Mathieu Darche et compagnie ont été suivies d’étés beaucoup plus courts qu’à l’habitude. Se pourrait-il que tous ces matchs aient fini par les rattraper ?

« Je pense que lorsque le trophée se promène dans l’édifice et qu'il ne reste que deux équipes, tu ne penses plus à ça. Jouer beaucoup de hockey, n’est-ce pas ce que toutes les équipes souhaitent ? Je préfère jouer au hockey plutôt que d'avoir un été de cinq mois chaque année. C'est pour cela que nous jouons. C'est pour cela que nous nous entraînons », a indiqué Cooper.

« Les tirs bloqués, les douleurs à l’aine, les coupures, les ecchymoses, les matchs aux deux soirs. C’est ça la charge des séries éliminatoires. C’est ça le prix à payer pour se rendre loin en série. Et ça, les deux équipes le vivent. Eux aussi ont des joueurs maganés. Eux aussi ont des absents. Ça n’a pas de lien avec ce qui s’est passé les années précédentes », a-t-il ajouté.

Un vieil adage dit qu’une équipe n’est pas dans le trouble tant qu’elle n’a pas subi la défaite à domicile. Ça tient pour l’instant.

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