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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Québec 2022: peu d’attente à Montréal en ce jour de vote

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        Félix Lacerte-Gauthier

        3 octobre 2022
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        À Montréal, il était relativement facile de voter lundi en début de journée, alors que les électeurs se sont rendus aux urnes au compte-gouttes.

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        C’est du moins ce que nous avons pu constater, lors de visites dans quelques bureaux de vote de la métropole.

        «Je n’ai pas d’échos de ce qui se passe sur le terrain. On n’a pas de mise à jour de ce qui se passe. Les circonscriptions sont plutôt gérées par les directeurs de scrutins», a reconnu Dany Lapointe, porte-parole pour Élections Québec.

        À 12h30, le taux de participation global au Québec n’était d’ailleurs que de 29,20%.

        «Il manque encore quelques circonscriptions. Dans certaines, ils n’ont pas eu le temps de faire la compilation des taux, ou ils préfèrent s’attarder à faire voter les gens. Le taux qui est affiché n’inclut pas toutes les circonscriptions», a expliqué M. Lapointe.

        Dans les derniers jours, l’organisation a eu de la difficulté à recruter du personnel pour le scrutin. Lundi matin, 11 circonscriptions avaient encore des besoins.

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        Photo AGENCE QMI, LAURENT CORBEIL
        Photo AGENCE QMI, LAURENT CORBEIL

        «L’une des raisons est que des gens étaient engagés, mais ont dû se désister parce qu’ils ont attrapé la COVID-19. On a dû essayer d’embaucher du personnel toute la fin de semaine, jusqu’à hier soir», a-t-il reconnu.

        Pour les électeurs, la situation ne devrait causer aucun inconvénient selon ses explications.

        À l’école primaire de Notre-Dame-des-Victoires, dans la circonscription de Camille-Laurin où une chaude lutte se dessine, les électeurs se faisaient rares. Plusieurs de ceux qui ont pris la peine de se déplacer ont toutefois partagé l’importance qu’ils accordent au droit de vote.

        «Tous les soirs, en soupant, on regardait la télé. On ne ratait rien! D’habitude c’est le sport, mais là, c’était les nouvelles», a notamment confié Liguel Leblanc.

        Pour sa part, Félix souhaitait initialement voter pour Marie-Eve Rancourt, la candidate de Québec solidaire qui a retiré sa candidature après avoir été prise la main dans une boîte aux lettres.

        Malgré le retrait de sa favorite, il s’est quand même déplacé au bureau de vote. «C’est bien beau de ne pas être content du gouvernement, mais si on ne s’implique pas, ça revient à parler dans le vide. C’est important d’avoir une voix dans notre démocratie», a-t-il expliqué.

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        Dans la circonscription de Maurice-Richard, l’attente était également plutôt courte.

        Photo AGENCE QMI, LAURENT CORBEIL
        Photo AGENCE QMI, LAURENT CORBEIL

        «Je n’ai jamais été un grand admirateur de politique avant, mais la pandémie m’a fait réaliser à quel point c’est important. Que ce soit la politique, que ce soit à l'international ou ce qui nous entoure ici. Je prenais ça pour acquis», a admis Philippe, qui était venu voter avec son amie Rébecca.

        Linda, pour sa part, à l’habitude de voter régulièrement. «On est privilégié de pouvoir le faire. C’est un choix ici, comparativement à ailleurs. C’est un privilège, et il faut le faire si on veut des changements.»

        À l’École de la Petite-Bourgogne, plusieurs électeurs ont pu croiser la cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade, qui tente de se faire réélire dans la circonscription de Saint-Henri–Sainte-Anne.

        «Pour moi, il y a deux choses importantes dans toutes les sociétés démocratiques. C’est la structure de la santé et celle de l’éducation. J’ai essayé de comprendre ce que proposaient les différents chefs», a expliqué Francesco.

        De son côté, Samuel Lussier était également préoccupé par l’éducation et la santé, ainsi que par l’économie. «La démocratie fait partie de la base de la société. C’est important de voter, parce que si on est insatisfait, c’est comme ça qu’on peut faire valoir ses droits et son opinion», a-t-il soutenu.

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