Call of Duty: Vanguard dévoile sa campagne dans une surprenante vidéo de gameplay
Raphaël Lavoie
Vous êtes curieux de voir à quoi ressemble la campagne solo de Call of Duty: Vanguard, qui doit ramener la franchise à l’époque de la Seconde Guerre mondiale? Ça tombe bien: Sledgehammer Games a profité de la diffusion d’ouverture de la Gamescom pour révéler une généreuse vidéo de gameplay.
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Présenté mercredi en début d’après-midi, l’aperçu montre une longue séquence de jeu mettant de l’avant Polina Petrova, une tireuse d’élite russe combattant à Stalingrad, sur le front de l’Est. Chargé d’action, le passage la voit évidemment utiliser un fusil de précision, mais aussi un fusil à pompe lors d’intenses affrontements à courte portée.
Fait intéressant, la vidéo permet de voir que Vanguard ne semble pas proposer que du FPS pur et dur, mais aussi quelques moments d’escalade et de léger platforming, qui ne sont pas sans rappeler certains titres d’aventure à la première personne.
Dévoilé officiellement jeudi passé, le prochain Call of Duty amènera les joueurs sur quatre fronts différents du conflit mondial: à l’est, à l’ouest, dans le Pacifique et en Afrique du Nord.
L’histoire de la campagne doit s’inspirer de vrais combattants et événements de la Seconde Guerre mondiale, mais plongera aussi dans la fiction historique, car on incarnera également une équipe chargée de faire dérailler les plans d’après-guerre du parti nazi, qui cherche un successeur à Hitler après la chute de Berlin.
Pour sa part, dès son lancement, le mode multijoueur de Vanguard doit compter pas moins de 20 cartes qui couvriront les quatre fronts du conflit.
Rappelons que le dévoilement de Call of Duty: Vanguard se déroule alors qu’Activision Blizzard est plongé dans la tourmente, après qu’une agence de l’État de Californie a déposé le 20 juillet dernier une poursuite contre l’entreprise pour «violation des droits civils de l’État et des lois sur l’égalité de rémunération».
Le document fait notamment état du climat de travail toxique qui régnerait au sein de l’entreprise, ainsi que de nombreux cas de harcèlement et de discrimination à l’endroit du personnel féminin du groupe.
Dans le tumulte, le président de Blizzard J. Allen Brack a démissionné au début du mois d’août, remplacé par une équipe de direction formée de Jen Oneal et de Mike Ybarra.