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L'article provient de Pèse sur start

Harcèlement chez Activision Blizzard: le président de Blizzard J. Allen Brack démissionne

Capture d'écran Activision Blizzard
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Photo portrait de Christine Lemus

Christine Lemus

2021-08-03T13:53:21Z
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Blizzard a annoncé la démission du président à la tête du studio, J. Allen Brack. L’annonce arrive un peu moins de deux semaines après la mise en lumière de graves accusations de harcèlement et de discrimination envers les femmes chez Activision Blizzard.  

• À lire aussi: En pleine tempête, le patron d'Activision promet d'agir contre le harcèlement

• À lire aussi: Harcèlement sexuel, discrimination envers les femmes: Activision Blizzard poursuivi par la Californie

Dans un communiqué partagé par Blizzard, on indique que Brack sera remplacé par une équipe de direction composée de Jen Oneal et Mike Ybarra. 

Par le fait même, Activision Blizzard promet que le duo s’engage «envers tous les employés» à travailler dans le but de «s’assurer de faire en sorte que Blizzard soit un lieu de travail sûr et le plus accueillant possible pour les femmes et les personnes de tout sexe, origine ethnique, orientation sexuelle ou origine; défendre et renforcer les valeurs; et regagner [leur] confiance.»

Avec plus de 30 ans d’expérience dans l’industrie, Oneal et Ybarra partageront les responsabilités du développement de jeux et des opérations de l'entreprise.

J. Allen Brack occupait le poste de président depuis 2018, mais était à l’emploi de la compagnie depuis 2006.

Activision Blizzard poursuivi par la Californie   

Le 20 juillet, une agence de l’État de Californie a déposé une poursuite contre Activision Blizzard pour «violation des droits civils de l'État et des lois sur l'égalité de rémunération». 

Le document soumis à la cour, qui traite de sujets extrêmement dérangeants, raconte en détail l’ambiance toxique qui règne au sein du studio américain. Certains hommes employés par Activision Blizzard se seraient livrés à des jeux sur fond de consommation d’alcool et de propos sexistes contre leurs collègues féminines, qui représentent environ 20% des employés du groupe.

Selon la poursuite, le développeur et éditeur Activision Blizzard favoriserait une culture toxique dans laquelle le personnel féminin subit du harcèlement sexuel constant et est soumis à des salaires inégaux ainsi que des représailles. 

Le 27 juillet, Bobby Kotick, à la tête d’Activision, a finalement fait une sortie, dans une lettre envoyée à ses employés, assurant qu’il n’y avait pas de place à la discrimination ni au harcèlement, et a promis de mettre en place des mesures immédiates et d’effectuer des congédiements. Cette sortie répondait à l'annonce d'une grève des employés, prévue pour le lendemain. 

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