Ça va très mal pour Brendan Gallagher
Agence QMI
Le match de mardi a été un juste reflet de la saison misérable de l’attaquant Brendan Gallagher dont le contrat risque de peser lourd pendant longtemps sur la masse salariale du Canadien de Montréal.
Malgré ses beaux efforts, le numéro 11 demeure en quête de son premier but depuis le 20 novembre et «vogue» sur une séquence de 17 matchs sans filet. Dans une défaite de 8 à 4 aux mains des Jets de Winnipeg, il a de nouveau été blanchi, même s’il a eu droit à du temps de jeu significatif en avantage numérique. En un peu moins de 15 minutes de jeu, il a décoché quatre tirs, mais a surtout retenu l’attention avec deux pénalités mineures en troisième période ayant mené à autant de buts de l’adversaire.
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La campagne 2021-2022 est plutôt ardue pour le vétéran de 29 ans qui compte à son actif 12 points, dont quatre buts, en 36 affrontements. Son équipe a éprouvé de nombreux ennuis et Gallagher en a eu sa large part. Une blessure au bas du corps subie le 30 décembre l’a tenu à l’écart durant un mois. Auparavant, il a fait partie d’un large contingent de hockeyeurs de la Ligue nationale (LNH) aux prises avec la COVID-19.
Tout cela est derrière lui, sauf que la production n’est pas au rendez-vous. Celui qui écoule la première année d’un pacte de six ans et de 39 millions $ a inscrit son nom à la feuille de pointage dans une seule rencontre depuis le 24 novembre : il avait récolté deux aides face aux Maple Leafs de Toronto le 21 février. Et au plan défensif, son différentiel de -9 témoigne de ses problèmes. Rare bonne nouvelle, cependant : il a terminé avec une fiche neutre ou positive dans chacune de ses huit dernières sorties.
La suite?
L’ampleur de l’entente liant le joueur d’avant au Tricolore devrait le maintenir à Montréal à court et à moyen terme en dépit de ses statistiques insatisfaisantes. D’ailleurs, il ne se voit pas sous d’autres cieux, lui qui a amorcé sa carrière avec le club en 2012-2013.
«Comme je l’ai dit, c’est difficile de regarder dans deux ou trois ans. J’aime ça ici, j’aime la ville. J’aime tout d’être un joueur du Canadien. J’aime gagner aussi. Il y a de bonnes pièces dans cette équipe, ce n’est pas comme si nous n’avons rien, avait-il dit à la mi-février, tel que rapporté par "Le Journal de Montréal". Je comprends la réalité du hockey, c’est ce que Tyler [Toffoli] disait aussi. Il y a des situations où les gars se font échanger. Ça fait partie de notre réalité. C’est difficile pour moi de ne pas m’imaginer à Montréal, c’est la seule maison que j’ai connue dans la LNH. J’ai traversé bien des choses avec cette équipe en 10 ans.»