«Ça dépasse mes rêves les plus fous»
Agence QMI
L’ancien défenseur et actuel directeur général des Sharks de San Jose, Doug Wilson, n’en a que faire d’avoir dû attendre sa 24e année d’éligibilité pour faire son entrée au Temple de la renommée du hockey.
Lundi prochain, l’homme de 64 ans recevra cet honneur en compagnie de Jarome Iginla, Marian Hossa, Kevin Lowe, Ken Holland et Kim St-Pierre.
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«Jouer dans cette ligue a été un énorme privilège, donc qu'une chose pareille m'arrive dépasse mes rêves les plus fous, a indiqué Wilson au site web de la Ligue nationale de hockey (LNH). Je me considère comme chanceux d'avoir pu jouer dans cette ligue avec les joueurs que j'ai côtoyés et d'avoir vécu autant d'expériences. C'est de cette façon que je voyais le hockey et mon parcours.»
Évoluant dans l’ombre de Paul Coffey et de Raymond Bourque, Wilson était un arrière reconnu pour son talent offensif. Celui qui a porté les couleurs des Blackhawks de Chicago (1977 à 1991) et les Sharks (1991 à 1993) a amassé 237 buts et 590 mentions d’aide pour 827 points en 1024 rencontres dans la LNH.
«Il était de toute évidence un excellent joueur, mais il n'avait pas besoin d'attention comme certains autres, et c'est ce qui a fait en sorte qu'il n'est pas entré au Temple rapidement», a dit l’actuel DG des Ducks d’Anaheim et ancien partenaire de Wilson à la ligne bleue, Bob Murray.
«Il y a aussi le fait que durant toutes ces années à Chicago, nous formions une excellente équipe, mais malheureusement, il y en avait une encore meilleure à Edmonton, et nous n'arrivions pas à la vaincre.»
Un moment partagé avec sa femme
Quand Wilson a reçu l’appel qu’il lui annonçait qu’il allait faire son entrée au Temple de renommée, il voulait absolument que son épouse Kathy soit sur la ligne.
«Je voulais qu'elle l'entende parce que sans elle, rien de tout ça ne se serait produit», a exprimé l’ancien défenseur.
En septembre 1991, quand Wilson a levé sa clause de non-échange pour se joindre aux Sharks, c’est sa femme qui a permis la transition de la jeune famille du hockeyeur.
«Les enfants étaient tellement jeunes et mon épouse a été extraordinaire. Je devais me joindre à une nouvelle équipe, et de son côté, elle arrivait dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Sa capacité à s'adapter a été remarquable.»