«C'est le même Price» - Gallagher
Jean-François Chaumont
L’échantillon est minime. Mais après deux rencontres, Carey Price a des chiffres qui ressemblent au bon vieux Carey Price avec une moyenne de 2,02 et un taux d’efficacité de ,918.
Il y a toutefois un zéro dans la colonne des victoires et un deux dans celle des défaites. On lui pardonnera assez rapidement. Le Canadien a perdu ses deux matchs par jeu blanc avec le numéro 31 devant le filet, subissant des revers de 3 à 0 contre les Islanders et de 2 à 0 contre le Wild.
- À lire aussi: Aaron Ekblad revient tranquillement
- À lire aussi: Bossy: un hommage apprécié des joueurs
Brendan Gallagher a trouvé les mots parfaits pour décrire le retour au jeu de Price après une longue absence en raison d’une blessure à un genou.
«Il a l’air du même gars que l’on voit depuis une décennie, a dit le numéro 11. Il faudrait juste qu’on marque un maudit but pour lui donner une chance! C’est le même Price, il est cool et calme. Et ça semble encore facile de réaliser des arrêts.»
La même croyance
Sur le plan personnel, Gallagher cherchera à oublier de sa mémoire cette saison 2021-2022. Il ne sera pas l’unique joueur dans le vestiaire du CH à avoir cette mentalité. L’ailier de 29 ans a une année de misère avec une maigre récolte de 19 points (6 buts, 13 passes) en 51 matchs.
Avec six buts, il est très loin de ses saisons de 30 buts, réalisées en 2017-2018 et 2018-2019.
Malgré une baisse de régime très considérable, il a bon espoir de garder une identité semblable à celle de ses meilleures saisons dans le futur.
«Quand j’étais jeune, ça a toujours fait partie de ce que je fais (marquer des buts). Mais ce n’est pas ma seule identité, a-t-il rappelé. Je sais que je peux en donner plus offensivement. Il y a plein de choses dont je suis fier.»
«La saison dure 82 matchs. Même si tu marques 40 buts, et je ne compte pas les matchs de deux buts, tu marques dans la moitié des matchs. Que fais-tu le reste du temps? Comment aides-tu l’équipe? Tu peux faire plein d’autres choses. Ces choses-là s’additionnent et c’est ce que j’essaie d’amener à l’équipe. C’est frustrant. Mais je n’ai pas arrêté d’y croire. Il y a des éléments où je devrai revenir où j’étais ou m’améliorer. J’ai une assez bonne idée. C’est toujours plus facile de prendre du recul au cours de l’été. Ma production offensive est vraiment à la baisse cette année, je le sais.»
Martin St-Louis a déjà dit que Gallagher aura besoin de modifier son jeu dans le futur. Avec l’âge, il aura besoin d’apprendre à doser son intensité et il ne pourra pas toujours foncer à 100 miles à l’heure, comme il le fait si souvent.
Heureux pour Harvey-Pinard
À la veille du match contre les Flyers de Philadelphie à Montréal, Gallagher a également parlé du nouvel attaquant au sein du groupe, Rafaël Harvey-Pinard.
«C’est un jeune qui a travaillé pour tout ce qu’il a eu. Il est aimé de ses entraîneurs et de ses coéquipiers. Il est content d’écouter les conseils, il veut apprendre. J’ai joué avec lui à Laval l’an dernier (un match pour reconditionnement), c’est un joueur très intelligent. Il a beaucoup de potentiel. Il a une très bonne chance de s’établir dans la LNH pour longtemps.»
«Il devra comprendre ce qui lui a permis de se rendre ici et ne pas changer, a-t-il poursuivi. Il en a une bonne idée. Et il y a des choses que tu ajoutes à ton arsenal en chemin. Mais il a son pain et son beurre, peu importe dans quel trio et contre quel adversaire. De ce que je vois, il le fait tous les soirs.»
Comme Gallagher, le pain et le beurre de Harvey-Pinard est son intensité et son grand cœur.