Bloqué par des manifestants environnementalistes, le pont Jacques-Cartier est fermé dans les 2 directions
Agence QMI
Un groupe de militants écologistes bloque le pont Jacques Cartier depuis 5 heures ce matin.
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Un dispositif policier a été mis en place pour éviter tout débordement, alors que des activistes du groupe Antigone ont grimpé sur la structure du pont pour déployer leur drapeau. Une porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ) a précisé qu’une opération était en cours sur le pont Jacques-Cartier, sans donner davantage de détails sur d’éventuelles arrestations.
Quand le pont Jacques Cartier va-t-il réouvrir?
Aucun échéancier n'a été donné quant à une réouverture.
«On est très conscient de l’impact que ça a sur la circulation, toutefois on doit s’assurer que les gens puissent descendre de façon sécuritaire», indique le porte-parole de la SQ, Benoît Richard, lors d'une mêlée de presse.
«On va faire tout en notre possible de pouvoir rouvrir rapidement les voies de circulation», ajoute-t-il.
Des négociations sont en cours entre les manifestants et des grimpeurs de la Sûreté du Québec.
Deux hommes se sont présentés sur le pont vers 5h du matin dans le but d'escalader la structure la plus haute de ce lien routier névralgique, forçant ainsi la SQ à procéder à sa fermeture.
Mathilde, une activiste du groupe Dernière Génération Canada, a indiqué à TVA Nouvelles que le blocage du pont visait à passer un message aux autorités, invitées également par une porte-parole d’Antigone à sortir les énergies fossiles «qui tuent».
Elle n'a pas été en mesure de dire quand ces perturbations prendraient fin.
Je vous invite à rediriger votre colère envers les gouvernements qui ne mettent rien en place. C'est la police qui a décidé de bloquer le pont. Les activistes vont passer leur message et mettre leur bannière, mais pour la suite, je ne peux pas dire.
«Ça va être leur choix [de descendre ou pas] donc je sais juste qu'ils veulent passer leur message aujourd'hui», ajoute-t-elle.
Les activistes écologistes réclament notamment la fermeture des infrastructures pétrolières «dangereuses», voire «meurtrières», a précisé le groupuscule militant.
Les deux personnes qui sont grimpées sur le pont seraient les mêmes qui auraient grimpé la strucure du terminal pétrolier Valero, dans l'est de Montréal, en 2022.
Le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, a par ailleurs dénoncé cet acte.
«Complètement injustifiable et totalement condamnable, a-t-il indiqué, dans une publication sur X. Ces personnes n’aident en rien l’environnement. Elles ne font que frustrer les gens.»
Une action similaire avait eu lieu en 2019 et avait forcé la fermeture du pont Jacques-Cartier pendant plusieurs heures.
Avec les informations d'Anne-Sophie Jobin/TVA Nouvelles
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