Blake Lively contre Justin Baldoni: l'actrice se fait refuser sans cesse ses demandes liées à sa poursuite
Cover Media et Sarah-Maude De Rive
Dans un nouveau document juridique, Justin Baldoni conteste la demande de Blake Lively d'ordonnance de protection de sa vie privée, tout comme ses requêtes demandant l'accès à toutes les communications de Justin Baldoni et son équipe sont contrecarrées.
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La bataille devant les tribunaux des vedettes de It Ends with Us se poursuit avec le récent recours en justice de Justin Baldoni, dans lequel il remet en question la demande d'ordonnance de protection renforcée de Blake Lively concernant leur affaire. Il argue qu'elle a déjà largement rendu publics de nombreux détails de leur conflit.
«Étant donné que les parties Lively ont activement rendu publiques et plaidé les revendications de Mme Lively dans les médias, nous sommes surpris d'apprendre maintenant avec quelle véhémence elle veut empêcher le public d'accéder aux preuves matérielles et pertinentes», indiquent les documents judiciaires soumis par l'équipe juridique du réalisateur.
Justin Baldoni, 41 ans, et Blake Lively, 37 ans, sont en conflit depuis décembre 2024, date à laquelle l'actrice a déposé une plainte pour harcèlement sexuel contre l'acteur et réalisateur auprès du Département des droits civils de Californie. Dans le nouveau dossier, les avocats de Justin Baldoni affirment que Blake Lively a communiqué aux médias les détails de sa «plainte administrative par ailleurs confidentielle». Ils notent également que le mari de Blake Lively, Ryan Reynolds, est apparu dans un «sketch programmé» de l'émission Saturday Night Live qui faisait référence aux problèmes juridiques en cours.

Ils ont également fait valoir que Blake Lively ne devrait pas pouvoir compter sur la confidentialité dite «AEO» (attorney's eyes only, réservée aux avocats en français) pour son procès contre Justin Baldoni, étant donné qu'elle avait déjà rendu publics les détails du harcèlement présumé. Le dossier affirme que «bien que les conseils de Blake Lively soutiennent que la possibilité de désigner des informations AEO est appropriée parce que le "litige implique des allégations de harcèlement sexuel sur le lieu de travail", Mme Lively a déjà rendu publics les détails allégués du soi-disant "harcèlement" dans sa plainte amendée qui s'étend sur 138 pages et près de 500 paragraphes».
De plus, selon TMZ, le tribunal demande maintenant à la comédienne de retravailler ses demandes pour un droit de regard sur les communications par texto de sa co-vedette si elle souhaite avoir ce qu'elle veut. L'interprète de Lily Bloom dans le long-métrage voulait que la cour saisisse des messages remontant jusqu'à décembre 2022, alors qu'elle a elle-même admis que la supposée campagne de salissage à son encontre aurait débuté en août dernier. Refusées jusqu'à ce qu'elles soient précisées davantage, les ordonnances de Blake ont été qualifiées d'«excessivement intrusives et disproportionnées par rapport aux besoins de l'affaire».
Le procès est prévu pour mars 2026. Au vu des divulgations dans la presse et des échanges de Blake Lively et Justin Baldoni sur les réseaux sociaux, le juge chargé de l'affaire a exhorté les avocats à limiter leurs déclarations publiques de manière à préserver l'intégrité de la procédure judiciaire. On attend donc de voir si leurs clients respectifs feront exploser d'autres polémiques, et la position que prendra Colleen Hoover (l'auteure de It Ends With us) dans tout ça, elle qui est dans le processus d'adapter un autres de ses livres (Verity) en film.
Adapté pour Billie.ca par Sarah-Maude de Rive