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Culture

Bientôt père une deuxième fois, Ludovick Bourgeois adore la paternité

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Daniel Daignault

2023-04-05T12:00:00Z
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Ludovick Bourgeois a un emploi du temps plus que chargé! Il présente son nouveau spectacle un peu partout au Québec depuis le 10 février — il aura donné 26 représentations d’ici la fin mai —, participera à une vingtaine de festivals au cours de l’été, sera papa pour la deuxième fois d’ici quelques semaines et, pour une sixième année, est porte-parole de la Société canadienne du cancer pour sensibiliser les gens au cancer du côlon, qui a emporté son père en novembre 2017. Voilà beaucoup de sujets à aborder avec le chanteur et compositeur, qui a célébré son 30e anniversaire de naissance en janvier.

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Ludovick, parlons d’abord de ton nouveau spectacle. Ça se passe bien?

Je présente plein de chansons de mon nouvel album, Rêveur. Je suis aussi allé puiser dans quelques moments forts de ma carrière; je pense à Chanteurs masqués, où j’ai fait des numéros qui m’ont marqué et qui ont semblé plaire aux gens. Dans mon dernier spectacle, je faisais un numéro qui représentait les années 1990. Pour mon nouveau show, j’ai bâti un autre numéro en pigeant dans d’autres époques qui sont bien tripantes. Ce spectacle est bien différent, mais je chante encore les pièces de mes deux premiers albums et quelques-unes de mon père. Je n’avais pas envie de changer une formule gagnante, puisque mon dernier show marchait super bien; j’ai simplement voulu cette fois le peaufiner et présenter des nouveautés. Je suis bien content du résultat. Je veux mettre le paquet et donner le meilleur show possible, au meilleur de mes capacités.

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Tu comptes sur des fans fidèles. J’imagine que tu revois souvent certaines personnes d’un spectacle à l’autre...

Oh oui, ça arrive. Et ça, c’est la raison pour laquelle les artistes peuvent faire des shows. La meilleure promo qu’on puisse avoir, c’est le bouche-à-oreille que font les gens qui viennent nous voir en spectacle. Depuis six ans, il y a des gens qui me suivent. Je connais leur vie, je connais leurs enfants. Ce sont comme des relations familiales. J’ai la chance de faire beaucoup de spectacles, et, pour que ça continue, ça prend du monde. Et ce sont ces gens-là qui font la différence. 

Patrick Séguin
Patrick Séguin

Es-tu content de l’accueil qu’a reçu ton album Rêveur lancé en octobre?

Oui. J’essaie de ne pas trop regarder les commentaires ou les critiques, mais je pense que les réactions sont bonnes. Les stations de radio ont embarqué en faisant jouer mes chansons: c’est toujours un bon indicateur. D’ailleurs, c’est vraiment flatteur quand je chante une nouvelle chanson en spectacle et que je vois que les gens la connaissent. C’est l’fun de savoir que les gens sont à l’affût et sont curieux d’écouter les nouvelles pièces qui sortent.

Tu dois être excité à l’idée d’être papa pour la deuxième fois!

Oui. La naissance de notre garçon est prévue pour le 30 avril. On est bien contents. Et j’espère que ce sera le 30, parce que je ne veux pas annuler de spectacle! (rires) Ma mère prend sa retraite au début d’avril, et je pense qu’elle va venir nous aider. Honnêtement, on est chanceux, on a vraiment une petite fille facile. Sam marche, elle court et elle crie! Elle dit plein de mots, elle évolue très bien. Il va y avoir 18 mois de différence entre elle et notre petit gars. On va avoir le petit couple. On verra ensuite si on aura un troisième enfant. On vient tous les deux d’une famille de trois, mais pour le moment, on va commencer par deux. 

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Photo : Patrick Seguin / TVA Pu
Photo : Patrick Seguin / TVA Pu

Est-ce que la paternité te fait triper?

Bien oui, je capote! Ma fille, c’est tout. Je vais la mener le matin à la garderie. Elle a d’ailleurs commencé à réaliser qu’on la laisse là. Elle me serre dans ses bras, elle ne veut pas que je parte. C’est vraiment touchant, c’est beau. 

Avez-vous fait un choix pour le prénom de votre fils?

Pas encore. On s’est dit qu’on déciderait officiellement quand on lui verrait la face.

Encore une fois, pour une sixième année, tu étais porte-parole du Mois national de la sensibilisation au cancer colorectal...

Oui. Et cette année, on voulait faire quelque chose de différent... Je n’ai pas envie que mon message passe moins parce que les gens sont habitués de me voir en parler. Donc, on a décidé de faire un clip dans lequel j’interprète une chanson que mon père et moi avons chantée souvent ensemble. C’est Elle s’en va, de Patrick Norman, une chanson qui revêt un caractère bien personnel pour mon père et moi. Je l’ai reprise seul à la guitare, un peu en l’honneur de mon père. 

As-tu constaté que ton implication dans cette cause avait un impact?

Oui, c’est débile! Il y a des gens qui, grâce aux vidéos qu’on a faites, se sont fait dépister. Ils se sont fait opérer, et ça leur a sauvé la vie. Carrément. J’ai tissé des liens avec certaines de ces personnes. Au départ, je m’étais dit que j’espérais que ce message-là serve à sauver au moins la vie d’une personne. Il y a aussi une famille d’anglophones, qui ne me connaissaient pas, mais qui ont vu le message de la Société canadienne du cancer; la femme a passé un examen, elle a été opérée, et ça lui a sauvé la vie. Depuis ce temps-là, ils viennent me voir en show. 

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Photo : Patrick Seguin / TVA Publications
Photo : Patrick Seguin / TVA Publications

Wow! Tu es à même de constater que ton message et ceux des autres campagnes pour sensibiliser les gens face au cancer sont efficaces!

Oui, c’est arrivé concrètement avec plein de monde. C’est bien spécial. Le cancer du côlon est le deuxième cancer le plus meurtrier quand il est pris trop tard, d’où l’importance du dépistage, parce qu’il est aussi l’un des plus faciles à guérir quand il est pris à temps. Si mon père était allé se faire dépister plus tôt, c’est sûr à 100 % qu’il serait encore vivant. Ça ne faisait pas 1 an ou 2, mais 10 ans qu’il aurait dû passer un examen. Il avait peur de savoir ce qu’il avait. C’est grâce à des campagnes comme celle-là que le message réussit à passer, et c’est important pour moi parce que ça nous a touchés personnellement. Je ne suis pas dans la catégorie d’âges des personnes qui peuvent être atteintes de ce cancer... alors le fait que ce soit un jeune qui parle de prévention, je pense que ça permet de toucher un autre genre de clientèle, pour que le message se répande le plus possible. Mon père et mon grand-père ont eu ce cancer, et moi, par prévention, avec mon gastroentérologue, j’ai fait une coloscopie. Ce n’est pas épeurant quand le dialogue est amorcé et qu’on sait que ça peut être facile à prévenir. Je pense qu’il est important d’en parler et aussi d’avoir une discussion sur plein d’autres problèmes, comme la santé mentale.

Photo : Patrick Seguin © 2022 /
Photo : Patrick Seguin © 2022 /

Tu as eu 30 ans en janvier. Est-ce que ça t’a fait réfléchir?

Je n’ai pas eu de choc parce que je suis content de là où j’en suis dans la vie. Je vais avoir deux enfants, c’est l’fun avec ma blonde, on a notre maison, et professionnellement, je suis bien où j’en suis. Il n’y a pas de réflexion du genre: «Je n’ai pas fait telle affaire.» Avoir 30 ans n’a rien changé; c’est dans la tête que ça se passe. 

Photo : Patrick Seguin / TVA Pu
Photo : Patrick Seguin / TVA Pu

Pour connaître toutes les dates de ses spectacles: ludovick.ca. Pour en savoir plus sur le cancer colorectal, rendez-vous à detrononslecancer.ca.

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