Antony Auclair prolonge son mariage avec les Texans
Stéphane Cadorette
Autant Antony Auclair que les Texans de Houston avaient mentionné ouvertement leur désir de poursuivre leur association. C’est chose faite, maintenant que l’ailier rapproché s’est entendu avec l’équipe pour une autre année de contrat.
Le Beauceron allait devenir libre comme l’air mercredi à 16h, mais il a préféré demeurer à Houston, il a disputé la dernière saison. Selon le journaliste Tom Pelissero, informateur à NFL Network, le contrat garantirait à Auclair la somme de 1,6 million et pourrait même lui permettre d’empocher jusqu’à 2,2 millions.
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«On est vraiment content de l’entente, qui plait aux deux partis. Antony a connu une super belle saison. Il a gagné la confiance de ses entraîneurs, ses coéquipiers et des gens de l’organisation. C’est un contrat qui sécurise Antony», s’est réjoui son agent, Sasha Ghavami.
De la parole aux actes
Lors du récent Combine de la NFL à Indianapolis, le directeur général des Texans, Nick Caserio, avait tenu des propos flatteurs à l’endroit de l’ancien joueur du Rouge et Or, lors d’une entrevue avec le Journal.
Il avait affirmé qu’il souhaitait le retour du Québécois, qui personnifiait parfaitement la mentalité que les Texans souhaitent implanter sur le terrain et dans le vestiaire.
«Le succès qu’a connu Antony rapporte», a renchéri son agent. Il a joué un bon pourcentage de jeux à l’attaque et le fait de retourner à Houston était l’option qui nous intéressait le plus.»
En effet, Auclair, qui excelle au bloc autant en situation de passe que de course, a pris part à 32% des jeux offensifs des siens la saison dernière, une marque personnelle. Il a été en uniforme dans 16 des 17 rencontres des siens et a inscrit son premier touché chez les professionnels.
Duvernay-Tardif en attente
Dans le cas du garde Laurent Duvernay-Tardif, tout indique qu’il deviendra joueur autonome.
Il a écoulé la deuxième portion de la dernière campagne avec les Jets de New York, mais ceux-ci viendraient de s’entendre avec le garde Laken Tomlinson. À trois ans pour plus de 40 millions, il est clair qu’il a été embauché comme partant, à l’opposé du jeune et prometteur Alijah Vera-Tucker.
Duvernay-Tardif se retrouve maintenant devant trois options. Soit il s’entend quand même avec les Jets pour apporter de la profondeur, soit il accepte une offre ailleurs pour voir plus de terrain ou soit il se tourne vers son avenir en médecine.
«Je ne suis pas inquiet pour lui. Pour l’instant, on n’écarte aucune option. Nous en sommes toujours dans le processus de cueillette d’informations. Il y a encore de bons gardes disponibles et on va réfléchir selon ce qui va se présenter», a expliqué Ghavami.
Même si plusieurs gros contrats sont présentement octroyés, le clan Duvernay-Tardif entend se montrer patient.
«Les gens pensent que tout se règle dans les premières journées du marché des joueurs autonomes, mais la patience est de mise. À ce stade de sa carrière, Laurent peut se permettre cette approche.