Après Sylvain Lefebvre, Zac Rinaldo écope à son tour
TVA Sports
Après Sylvain Lefebvre, c’est au tour de Zac Rinaldo d’être écarté par les Blue Jackets de Columbus.
Le président des opérations hockey, John Davidson, a annoncé mardi que le robuste attaquant commencera la saison dans la Ligue américaine puisqu’il refuse de recevoir le vaccin contre la COVID-19.
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Rinaldo ne figure plus parmi les joueurs invités au camp d’entraînement, qui s’amorcera mercredi.
«Il n’est pas vacciné et pour cette raison – ça demeure son choix – le plan est qu’il commence l’année dans la Ligue américaine et il ne sera pas du camp d’entraînement», a déclaré Davidson en conférence de presse.
«Nous aurons 67 joueurs au camp et ils seront tous vaccinés. C’est un enjeu important pour nous, a ajouté Davidson. Le bien de l’équipe passe en premier. Nous gagnons en équipe et nous perdons en équipe. Tout ce que nous faisons, nous le faisons ensemble. Je suis fier de notre groupe et je suis fier qu’ils reconnaissent que nous devons tout faire en notre pouvoir afin de nous protéger adéquatement.»
L'athlète de 31 ans avait signé en août un contrat à deux volets avec la formation de l’Ohio.
Cette décision pourrait s’avérer coûteuse pour Rinaldo, puisqu’il doit empocher un salaire de 750 000 $ s’il joue dans le circuit Bettman et 250 000 $ s’il évolue plutôt dans la Ligue américaine.
La saison dernière, avec les Flames de Calgary, Rinaldo a été blanchi de la feuille de pointage en quatre matchs. Durant sa carrière dans la Ligue nationale, qui compte 374 matchs répartis entre les Flames, les Predators de Nashville, les Bruins de Boston, les Coyotes de l’Arizona et les Flyers de Philadelphie, l’Ontarien a amassé 42 points, en plus d’écoper de 758 minutes de pénalité.
Un cas isolé
Le cas de Rinaldo est une exception dans la LNH. Les joueurs ont très largement adhéré à la campagne de vaccination, si bien que le circuit s’attend à ce que 98% de ceux-ci soient adéquatement protégés pour amorcer la prochaine saison.
Cette proportion signifie que de 10 à 15 joueurs seulement devraient refuser l’inoculation et suivre les protocoles plus stricts prévus dans ce cas.
Ceux-ci pourraient en effet être suspendus sans salaire s’ils contractent la maladie ou s’ils ne peuvent prendre part aux activités de l’équipe en raison de ce refus. Ils seront par ailleurs confinés à leur chambre d’hôtel sur la route et n’auront pas le droit d’accéder à des endroits publics, outre les arénas et les centres d’entraînement.
Le reste du personnel des équipes, incluant les entraîneurs, doit pour sa part être vacciné obligatoirement.
La semaine dernière, Lefebvre a perdu son poste d’adjoint à l’entraîneur-chef Brad Larsen pour cette raison.