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L'article provient de 7 jours
Culture

Annie Brocoli se confie sur son nouveau bonheur d’être grand-mère

«J’ai hâte de découvrir la vie avec elle!»

Photo : Sébastien Sauvage
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Michèle Lemieux

2022-07-30T04:00:00Z
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À 51 ans, Annie Grenier, alias Annie Brocoli, est des plus comblées: elle vient d’accueillir son premier petit-enfant. En effet, sa fille, Marie-Jeanne, a mis au monde la belle Lou, le 11 juillet. Après avoir montré combien son amour des enfants est grand, celle qui souhaite être une jeune mamie des plus cools envisage ce rôle avec une joie indescriptible!

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Annie, vous nous aviez annoncé dernièrement que vous étiez sur le point d’être grand-maman, ce qui est maintenant chose faite avec la naissance de Lou! Pourquoi avoir attendu pour annoncer la nouvelle?
En novembre, Marie-Jeanne m’avait donné un cadeau qui contenait son test de grossesse. J’ai tellement pleuré! J’avais envie de le dire à toute la planète, mais ma fille voulait attendre. Comme elle a certains problèmes de santé, il valait mieux patienter. C’était difficile de devoir garder cela pour moi. C’est quand même la plus belle nouvelle du monde! C’est Érik (Caouette des 2Frères) qui l’a finalement annoncée, et ça m’a libérée! Il m’avait déjà offert un t-shirt humoristique sur la dyslexie. Comme je voulais un t-shirt de mamie, il m’en a offert un. Je le porte fièrement!

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Vous parlez des problèmes de santé de Marie-Jeanne. Tout s’est-il bien passé à l’accouchement?
Oui, ç’a été long pour elle, mais elle a vécu un bel accouchement. Elle est en santé. Et elle avait reçu des plaquettes, alors elle avait tout ce qu’il faut pour vivre ce grand moment. 

Éprouviez-vous des craintes?
Non, j’ai confiance en elle. Je n’ai pas vécu d’inquiétude, probablement à cause de la façon dont Marie-Jeanne a vécu sa grossesse. Elle voulait un enfant. Malgré sa condition, elle n’a pas cessé de dire que tout allait bien se passer, et ç’a été le cas. Je la sens en pleine possession de son corps, de ses moyens, de ses émotions. Elle est lumineuse, comme si elle était exactement là où elle voulait être dans sa vie. 

«J’ai vu ma fille et Érik faire leur petit nid. C’était beau à voir.»
«J’ai vu ma fille et Érik faire leur petit nid. C’était beau à voir.» Photo : Patrick Séguin / TVA Publications

Et qu’avez-vous ressenti en rencontrant votre petite-fille pour la première fois, le 11 juillet?
Ça faisait 45 minutes qu’elle était au monde que j’attendais déjà à la porte pour la voir! En entrant dans la chambre, j’ai ressenti beaucoup de calme. C’était empreint de sérénité et de douceur. Lou est belle et douce. Chaque fois que je la prends dans mes bras, ça m’ancre totalement dans l’instant présent. 

On connaît votre amour pour les enfants. Vous comptez sûrement être très présente pour le bébé!
C’est sûr! Je me plais à rappeler à Marie-Jeanne et à Érik à quel point le couple est important... (sourire) Je vais les encourager à se donner un peu de temps à deux, à aller au cinéma, à sortir... Pendant ce temps, je m’occuperai de Lou. 

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Avez-vous le sentiment que vous serez une formidable mamie pour Lou?
Je ne serai pas parfaite, mais comme je suis plus vieille, je suis plus prête à être imparfaite. C’est sûr que je vais me tromper! En tant que mère, ça m’a pris du temps avant d’accepter que ça n’allait pas être parfait. Comme cette enfant a deux bons parents aimants, je sais qu’elle ne manquera de rien. Je les ai vus faire leur petit nid, monter la bassinette... C’était beau à voir, comme un papa et une maman oiseaux qui créent leur nid. Dans un souci écologique, Marie-Jeanne réutilise des choses. 

Rêviez-vous depuis longtemps de remplir le rôle de mamie?
Oui, et c’est un privilège, car j’étais jeune quand j’ai eu mes enfants. À 51 ans, je suis grand-maman. C’est extraordinaire! Un petit-enfant, c’est en lien avec notre éternité. C’est magique! J’avais très hâte que ça m’arrive. Pour moi, être une grand-mère, ce n’est pas quelque chose de vieux. Je suis une jeune grand-maman. Ça ne change rien à ma folie. Je vais pouvoir jouer avec Lou. Je suis en santé et je vais pouvoir en profiter longtemps. J’adore les bébés. Quand ils sont petits et qu’ils tiennent sur notre avant-bras, je trouve ça merveilleux. (sourire) J’avais si hâte! 

Photo : Sébastien Sauvage
Photo : Sébastien Sauvage

Avez-vous déjà des projets avec la petite Lou?
J’ai juste envie de prendre du temps avec elle, plus que d’aller à un endroit ou faire quelque chose de précis. Je suis une grande amoureuse de la nature. Je m’imagine allant marcher dans les pommiers avec la petite un jour. Enfin, il y aura quelqu’un à mes côtés qui aura la même capacité d’émerveillement que moi! (rires) Moi, je m’émeus devant un champ de fleurs... Ce sera un bonheur de la voir découvrir toutes sortes de choses pour la première fois de sa vie. Je sens que nous serons autant émues et surprises par la beauté de la nature l’une que l’autre. Je ne sais pas ce qu’elle va provoquer en moi, mais j’ai hâte de découvrir
la vie avec elle et de lui montrer comme elle est belle.

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Le rôle des grands-parents est des plus agréables!
Oui! Je me rappelle mon personnage d’Annie Brocoli. Lorsque je l’incarnais, j’avais toujours droit au meilleur des enfants: que le beau côté et que la vérité. Lorsqu’ils n’étaient pas contents, ils venaient me voir pour me dire que je n’avais pas fait leur chanson préférée. Je leur demandais laquelle c’était et je la leur chantais. C’était facile de tout de suite combler leur besoin. J’ai l’impression que le rôle des grands-parents est semblable. Il n’y a que le beau côté de la relation. Je me souviens de mes grands-parents. Ils ont été tellement importants pour moi!

Aviez-vous vos grands-parents des deux côtés?
Oui. Je me souviens de mon grand-père maternel. Il m’amenait marcher dans la montagne à Saint-Pie. C’est lui qui m’a montré ce qu’était un trille, de l’ail des bois... Il a semé en moi la passion pour la nature. Ma grand-mère, elle, cuisinait. Je me rappelle ses vieilles mains, que je trouvais si belles! Mes mains commencent à être semblables aux siennes. (rires) Je la regardais mélanger ses ingrédients. Ça me fascinait. Aujourd’hui, je suis passionnée de bouffe et je pense que ça me vient d’elle. Du côté de mon père, ma grand-mère Grenier faisait pousser ses tomates. Je n’en ai jamais mangé d’aussi bonnes jusqu’à présent! J’ai lavé ma voiture récemment et j’ai revu mon père et mon grand-père qui lavaient la leur. Ça m’a replongée dans mes souvenirs d’enfance. Il y a de la douceur chez les grands-parents. C’est peut-être ça que je vais semer à mon tour, dans la simplicité du quotidien. En fait, avec Lou, j’espère juste vivre le moment présent. 

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Et avec votre fille, votre rapport va-t-il changer, maintenant qu’elle est mère à son tour?
Toute ma vie, Marie-Jeanne restera ma fille, mais on dirait que nous échangeons désormais d’une mère à une autre. Entre nous, il y a une autre compréhension et une admiration sans bornes. Je lui ai dit: «Tu es en amour avec ta fille, n’est-ce pas? Maintenant, tu sais à quel point tu es aimée...» Car l’amour qu’elle a envers sa fille, c’est celui que je lui porte. 

Annie, un de vos écrits sera proposé comme lecture d’été dans le magazine 7 Jours. Et paraît-il que vous avez choisi de rédiger une lettre à votre petite-fille.
Je n’avais aucun autre sujet en tête que bébé Lou. Avant qu’elle naisse, je lui ai donc écrit une lettre: Trois saisons et un cocon. Ce sera la première lettre que je lui aurai écrite. Je trouve ça touchant. 

Et côté travail, quels projets vous occupent présentement?
Nous sommes toujours à développer une micro-brasserie, qui se veut un projet familial. Avec la covid et la pénurie de matériaux, nous avons connu quelques retards, mais c’est normal. Il faut persévérer. J’en suis aussi à fignoler un projet d’émission de télé. Tout évolue dans la bonne direction. 

On pourra découvrir le texte Trois saisons et un cocon dans le numéro du magazine 7 jours qui sera en kiosque le 18 août.

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