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L'article provient de Salut Bonjour

Alexandre Dubé se confie à l'aube de sa 10e saison à Salut Bonjour

Sébastien Sauvage
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Équipe Salut Bonjour

2023-08-28T20:19:53Z
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Notre lecteur de nouvelles, Alexandre Dubé, s'est récemment confié à l'aube d'entamer sa 10e saison à la barre des bulletins d'informations les matins de fin de semaine.

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Alexandre, ta passion pour ton travail à Salut Bonjour n’a pas faibli malgré les années...

Non. Si je fais le calcul, je me dirige vers ma 20e année dans les médias. Cet automne, je célébrerai 10 ans à Salut Bonjour. C’est un cap important. J’en suis aussi à ma 10e année à la Fondation Charles-Bruneau. J’ai bâti ma vie sur des bases solides. Je carbure aux défis, j’aime répondre présent. Il est facile pour moi de trouver la motivation de me lever en plein cœur de la nuit. J’ai une relation de proximité avec le public. Je me sens choyé que les gens m’invitent à leur table la fin de semaine pour que je leur raconte l’actualité. C’est aussi un privilège d’être entouré d’une aussi belle gang. Ça fait 10 ans que je travaille avec l’une des grandes de la télévision au Québec: Eve-Marie Lortie. Nous avons vécu tellement d’événements ensemble pendant toutes ces années!

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Instagram Alexandre Dubé
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Dirais-tu qu’Ève-Marie est un modèle pour toi?

Oui. Autant Eve-Marie a été une figure importante pour moi, autant Benoit Dutrizac a été une inspiration à la radio. J’ai trois grands mentors dans ma vie professionnelle. Outre Benoit et Eve-Marie, j’admire profondément Pierre Bruneau, que j’ai connu sur le plan personnel et dans le cadre de ses implications sociales. J’ai la chance de le côtoyer depuis 10 ans par le biais de mon implication dans le Tour CIBC et les différents événements qui s’y rattachent. J’ai le privilège d’être en santé. J’ai eu une enfance sans tracas. J’ai la chance d’avoir trois micros plutôt qu’un, alors il est important pour moi de redonner à la société. Je ressors toujours grandi de mes rencontres avec les enfants et leurs familles. 

Facebook Alexandre Dubé
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Sur le plan professionnel, compte tenu de tes engagements, as-tu le sentiment d’être un marathonien dans l’âme?

Oui. Je suis très loyal dans ma vie personnelle et ma vie professionnelle. Quand l’aventure de Salut Bonjour s’est présentée, je souhaitais que ce soit un mariage à long terme. L’été, c’est la période qui me stimule le plus sur le plan professionnel, car je suis à Salut Bonjour à Montréal en semaine, à Salut Bonjour Week-end à Québec la fin de semaine et j’anime ma propre émission à QUB radio depuis trois ans; c’est une émission d’actualité. Ma journée est réglée au quartde tour. Je me lève à 2 h tous les matins, je me rends à TVA où je suis jusqu’à 9 h 30 pour Salut Bonjour. Par la suite, je marche jusqu’au studio de QUB radio où j’entre en ondes à 10 h, et ce, jusqu’à 12 h 30. C’est mon marathon quotidien. L’été, j’entre quasiment au monastère! 

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Facebook Alexandre Dubé
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Comment arrives-tu à décrocher?

Mon havre de paix, ce sont les belles Laurentides. C’est mon terrain de jeu préféré. Je fais beaucoup de sport: ski alpin, vélo, paddle board, randonnée en montagne. Pendant la pandémie, j’ai choisi de poser mes valises dans les Laurentides et de me faire construire une maison-chalet. Dès que j’arrive chez moi, j’arrive à décrocher, même si je fais 6 heures de direct par jour. J’ai la chance d’avoir autour de moi des gens merveilleux qui sont compréhensifs. Je suis privilégié de pouvoir compter sur ma famille qui est bienveillante et qui m’épaule dans mes projets. Sans elle, ça ne serait pas possible.

Justement, ta famille a-t-elle toujours été derrière toi dans ton désir de communiquer?

Oui. J’ai toujours su que j’allais faire ce métier. J’ai grandi à Rouyn-Noranda en Abitibi. D’aussi loin qu’ils se souviennent, mes parents disent que j’étais attiré par la radio. Je jouais à l’animateur. J’ai toujours aimé la télévision aussi. Je n’ai jamais eu de plan B dans ma vie. Je voulais être animateur, raconter des histoires aux gens, les interviewer pour comprendre leur réalité. À l’adolescence, je faisais de la radio étudiante et j’étais impliqué dans le journal étudiant. Au primaire, je suivais des cours de piano. Ma motivation, c’était d’animer le spectacle de Noël, car c’est à moi qu’on confiait ce mandat. En Abitibi, il n’y avait pas de cours de communication, alors à 17 ans, j’ai pris ma valise et je suis allé étudier à Ottawa. Je suis fils unique.

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J’imagine le deuil qu’ont vécu tes parents quand tu as quitté la maison...

Ç’a été difficile. Ils venaient me voir souvent! Ils m’ont toujours encouragé. Sans mes parents, je n’aurais jamais pu faire tout ce que j’ai fait. C’est grâce à leur soutien constant que j’y suis arrivé. Même dans les moments de doute, ils ont toujours été là pour me recentrer sur mon rêve et mon objectif. C’est un métier difficile, rempli d’embûches, mais ils m’ont toujours épaulé et, grâce à eux, j’ai persévéré. Je suis retourné dans ma région à l’âge de 19 ans lorsque je suis devenu présentateur de nouvelles. Après trois ans, j’ai poursuivi en Outaouais où j’ai été journaliste, puis chef d’antenne. Et Salut Bonjour est arrivé dans ma vie. Je ne m’y attendais pas, mais je ne pouvais pas refuser cette offre. En fait, c’est mon père qui m’a convaincu de l’accepter, car au début, je n’étais pas certain. 

Facebook Alexandre Dubé
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Compte tenu de cette belle opportunité, d’où venaient tes doutes?

J’étais très heureux dans ma vie en Outaouais, mais Salut Bonjour est une émission que j’ai toujours eue tatouée sur le cœur. C’est un sceau d’excellence pour moi. Quand cette offre m’a été faite à 27 ans, ça m’a donné le vertige... Mon père m’a dit que lorsque le Canadien de Montréal appelle un joueur, il accepte! C’était la même chose pour Salut Bonjour. Il fallait saisir cette opportunité, et il avait raison. Je suis comblé et privilégié.

Tes parents sont-ils fiers de ton succès?

Ils sont à l’écoute tous les matins. Les premières personnes à qui je raconte l’actualité le matin, c’est à mes parents. Honnêtement, c’est un beau privilège. Il n’y a rien de plus beau pour un fils que de voir la fierté dans les yeux de ses parents. Je suis content que mes grands-parents maternels m’aient aussi vu m’accomplir ces dernières années. Ça m’a fait beaucoup de peine lorsqu’ils sont décédés, car j’étais très proche d’eux.

À ce bonheur professionnel s’ajoute un grand bonheur personnel, je crois...

Oui. Charel et moi sommes très heureux. Ça va bien entre nous. Nous avons même accueilli un petit chihuahua dans la famille. Il s’appelle Poncho et il aura deux ans cet été.

Charel est médecin, si je ne m’abuse?

Oui, elle est médecin. Elle voyage beaucoup pour le plaisir. C’est une grande voyageuse, alors je garde Poncho... J’aime aussi voyager, faire des pauses. Pour nos anniversaires de naissance, elle m’a invité à Miami avant que je me lance dans mon marathon de 11 semaines durant l’été. Nos anniversaires sont à quelques jours d’écart. Depuis que nous sommes ensemble, nous faisons toujours quelque chose de spécial pour célébrer. Nous irons au Mexique en novembre prochain.

Photo : Julien Faugere
Photo : Julien Faugere

Retrouvez Alexandre à Salut Bonjour Week-end, dès 6h30 les matins de fin de semaine. L’équipe habituelle de Salut Bonjour Week-end, dont Alexandre fait partie, reprend du service à compter du 9 septembre.

On l'écoute aussi à QUB en semaine dès 10 h. Il prendra les commandes de l’émission matinale de cette même plateforme dès le 5 septembre.

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