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L'article provient de TVA Sports
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Alex Belzile espère revenir dans le giron du CH

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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2022-07-06T21:39:50Z
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En attendant l’octroi d’un nouveau contrat pour la saison prochaine, l’attaquant québécois Alex Belzile ne cache pas son désir de revenir dans l’organisation du Canadien de Montréal.

«J’aimerais ça revenir avec le Canadien, c’est certain, ça fait déjà quatre ans que je suis avec l’organisation, a indiqué Belzile, rencontré à Saint-Éloi, au Bas-Saint-Laurent, en marge d’un tournoi de balle donnée qu’il organise annuellement au profit des jeunes de son patelin. Je me sens à l’aise, le personnel me connait bien, on sait ce que j’apporte non seulement sur la glace, mais hors glace. Je crois que ça peut aider pour obtenir un nouveau contrat.»

«En ce moment, je n’ai aucune idée, j’en saurai plus dans les prochaines semaines ou les prochains mois, a-t-il précisé, lors de cet entretien avec le balado "Les Buts Remplis". C’est à suivre.»

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D’ici là, Belzile a vu son coéquipier du Rocket de Laval Danick Martel être récompensé, mercredi, avec un contrat d’un an.

Un modèle à suivre

Âgé de 30 ans, Belzile sait très bien le rôle qu’il occupe dans l’organisation du CH. Vétéran établi dans la Ligue américaine, avec le Rocket, il apporte une certaine profondeur en plus de représenter un bon modèle pour les plus jeunes. Rafaël Harvey-Pinard, Joël Teasdale et Jesse Ylonen font notamment partie de ceux qui apprennent à ses côtés.

Durant la dernière saison, Belzile a aussi participé à 11 rencontres avec le Tricolore. S’il n’a pu inscrire son nom à la feuille de pointage, l’attaquant a néanmoins réussi à présenter un différentiel de 0. C’est par ailleurs en août 2020 que le persévérant Québécois avait atteint son rêve de jouer dans la LNH en prenant part, à 28 ans, à six matchs éliminatoires avec le Canadien. En quatre saisons avec le Rocket, le Québécois a par ailleurs inscrit 40 buts et 64 mentions d’aide pour un total de 104 points en 143 parties de saison régulière. Durant le spectaculaire parcours de la formation lavalloise lors des récentes séries éliminatoires de la Ligue américaine, il a ajouté neuf points, dont cinq buts, en 15 matchs.

«C’est exceptionnel ce qui est arrivé cette année avec le Rocket, a-t-il commenté, rappelant l’élimination du Crunch de Syracuse et des Americans de Rochester avant cette douloureuse défaite en sept matchs, en finale de l’Association de l’Est, contre les Thunderbirds de Springfield. Quand tu joues au hockey, c’est plaisant de surprendre et de battre des gros clubs pour se rendre le plus loin possible. Nous nous sommes rendus en finale de conférence, dans un match numéro 7. C’était difficile à digérer d’en arriver là et de ne pas pouvoir se battre pour la Coupe Calder, mais on a ouvert les yeux de bien des gens.»

Une autre entente d’un an?

Décidément, Belzile apprécie l’environnement dans lequel il se retrouve avec le Rocket, à Laval. Certes, il rêve toujours de jouer un maximum de matchs dans la Ligue nationale, mais il apprécie le fait de pouvoir évoluer au Québec, dans la Ligue américaine.

«À Laval, on a une infrastructure qui fait que c’est une place de luxe pour les joueurs de la Ligue américaine, a-t-il reconnu. Et avec le support des partisans, c’est incroyable, je me souviens de la première partie des séries à la Place Bell. Tout le monde était habillé en blanc, l’ambiance était extraordinaire...»

Ne reste plus qu'à tendre la perche à Belzile pour l'organisation du CH. En juillet 2021, le Québécois avait conclu un contrat d’un an, à deux volets, devant lui permettre de toucher 750 000 $ dans la Ligue nationale. Son salaire était de 250 000 $ à Laval, mais avec un montant garanti de 300 000 $ pour l’ensemble de la campagne.

«Mes trois derniers contrats étaient d’une durée d’un an, a rappelé Belzile. À chaque été, je me prépare en sachant que je vais jouer.»

Idéalement à Laval et Montréal...

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