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L'article provient de TVA Sports
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Alec Poirier toujours hanté par le même cauchemar

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2021-11-13T04:23:20Z
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Même deux ans plus tard, le secondeur du Rouge et Or Alec Poirier n’a toujours pas digéré la défaite de son équipe en finale de la Coupe Dunsmore face aux Carabins de l’Université de Montréal.

«Le feeling que j’ai eu après le match, je le ressens encore», a laissé tomber vendredi Poirier, qui était en 2019 à sa deuxième finale avec l’Université Laval.

«C’est vraiment un feeling que je ne souhaite à personne. Je vais faire tout en mon pouvoir pour ne pas le ressentir à nouveau», a-t-il poursuivi.

Colère? Tristesse? Désarroi? Poirier n’a pas su nommer les sentiments qui l’habitaient après ce match du 9 novembre 2019, au cours duquel les Carabins sont venus ravir le titre de champion québécois au Rouge et Or sur leur propre terrain, par la marque de 25 à 10.

«Je ne peux vraiment pas vous décrire le feeling. Tout ce que je peux dire, c’est que ce n’est pas agréable», a-t-il regretté. Dimanche, ce sera pour les vétérans de l’Université Laval l’occasion de venger l’échec d’il y a deux ans et de priver les Carabins d’une première Coupe Dunsmore devant leurs partisans.

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Un autre rôle

Poirier ne veut pas parler d’un «esprit de vengeance» qui animerait en ce moment le vestiaire de son équipe. «Personne n’est mort!» a-t-il rétorqué. Mais le joueur par excellence en défensive au Québec reconnaît qu’il aura un rôle important à jouer dimanche s’il veut oublier la sensation désagréable qui l’envahit lorsqu’il pense à l’échec vécu en 2019.

Sur le jeu, bien sûr, mais aussi dans le vestiaire. Car une bonne partie de ses coéquipiers n’enfilaient pas l’uniforme rouge et or il y a deux ans. Ou s’ils le faisaient, c’était dans un rôle plus limité.

«J’ai un peu un rôle de leader, a expliqué le secondeur de 23 ans. Je suis un des rares joueurs en ce moment qui a joué une Coupe Dunsmore. Il va falloir que j’essaye un peu de guider les gars, surtout en termes d’intensité.» Car Poirier le reconnaît, il est dur de savoir ce dont peut avoir l’air une confrontation entre le Rouge et Or et les Carabins si on n’a jamais été sur le terrain pour un tel match.

«Si tu ne l’as jamais vécu, tu ne sais pas c’est quoi, a pointé l’étudiant en gestion urbaine et immobilière. Notre match au CEPSUM, je pense que ç’a réveillé bien du monde.»

«Les coachs et moi, on compare ça à un Bol d’or. Mais ça, c’est pour un match de saison régulière, a-t-il ajouté. Une finale entre le Rouge et Or et les Carabins, c’est dur à expliquer. C’est vraiment gros.»

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