Aaron Rodgers explique sa position sur le vaccin
Agence QMI
Déclaré positif à la COVID-19 mercredi, le quart-arrière des Packers de Green Bay Aaron Rodgers a affirmé qu’il n’était pas vacciné, mais qu’il «n’avait pas menti» au sujet de son statut vaccinal durant sa première conférence de presse de la saison.
À l’époque, Rodgers avait indiqué être «immunisé» contre le virus, sans en dire plus.
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«À ce moment-là, on assistait à une vraie chasse aux sorcières durant laquelle les médias étaient seulement préoccupés par le statut vaccinal de tout le monde, ce que ça signifiait, qui était égoïste et qui en parlerait, ce que ça signifiait si on disait qu’il s’agissait d’une décision personnelle et qu’on ne voulait pas dévoiler nos informations médicales», de dire Rodgers, de passage sur le Pat McAfee Show, vendredi.
Rodgers n’a pas reçu le vaccin puisqu’il serait allergique à un produit que l’on retrouve dans deux des trois options offertes, soit celles de Moderna et Pfizer. L’athlète de 37 ans a ensuite refusé d’obtenir l’autre option, celle de Johnson & Johnson, en raison des effets secondaires témoignés par certaines personnes.
Rodgers a ainsi suivi une thérapie, qui selon lui, lui permettrait d’augmenter son immunité contre le virus.
«À l’époque, mon plan était de dire que j’étais immunisé, a ajouté Rodgers. Ce n’était pas une ruse ou un mensonge. C’était la vérité. S’il y avait eu un suivi sur ma réponse à la question, j’aurais répondu en disant que je ne suis pas un anti-vaccin ou un croyant à la théorie que la Terre est plate. Je suis un penseur critique.»
«Mon désir d’être immunisé était ce qu’il y avait de mieux pour mon corps et c’est la raison pourquoi c’est si important pour moi. Mon équipe médicale m’a avisé que les risques de recevoir le vaccin étaient plus grands que de contracter le virus et de m’en remettre. Alors j’ai pris la meilleure décision pour moi.»
Pro-choix
Rodgers n’a pas non plus dénigré ceux qui ont reçu leurs deux doses du vaccin et a même respecté tous les protocoles de la NFL pour les joueurs non-vaccinés, mis à part celui qui lui impose de porter un masque durant les conférences de presse, une mesure qu’il juge inutile puisqu’il est testé quotidiennement et que les journalistes, eux, sont vaccinés, en plus de porter le masque.
«J’ai suivi tous les protocoles à la lettre, sauf celui-là, qui ne fait aucun sens à mon avis.»
«J’ai pris ça très au sérieux. Je ne vais pas nier l’existence de la COVID ou dire ce genre de merde. Je voulais simplement prendre la meilleure décision pour mon corps. Je porte mon masque quand je suis en public. Le seul moment où je ne le porte pas, c’est quand je suis entouré de gens vaccinés. Ma réponse à ces gens est : "Juste pour t’informer, j’ai reçu un résultat négatif ce matin, et deuxièmement, tu as été vacciné contre quelque chose que tu crains que je puisse avoir, alors que je viens de te dire que mon résultat était négatif". Je ne peux pas faire plus de sens que ça. Si je suis en public, je porte mon masque. Si je ne le suis pas, si je suis chez moi, je ne le porte pas.»
Rodgers a aussi indiqué qu’il souhaitait former une famille bientôt et que le manque d’études à long terme sur les possibles problèmes de stérilité et de fertilité l’ont découragé à être vacciné.
Rodgers est éligible à un retour avec les Packers le 13 novembre, une journée avant leur duel contre les Seahawks de Seattle. Il ratera toutefois le duel des siens contre les Chiefs de Kansas City, dimanche. En son absence, Jordan Love dirigera l’attaque de la formation du Wisconsin.