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Carey Price: pourquoi le CH doit favoriser un retour progressif

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TVA Nouvelles

2021-11-05T21:04:14Z
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Un mois après avoir misé sur le programme d’aide conjoint de la Ligue nationale de hockey et de l’Association des joueurs, Carey Price s’apprête à réintégrer le giron des Canadiens de Montréal.

Souvent considéré comme une pierre angulaire dans l'effectif, son retour dans l’entourage de l’équipe comporte sans doute sa part d’angoisses. D’abord parce que le Tricolore pique du nez au classement en raison de ses piètres performances, puis l’idée de devoir tôt ou tard s’adresser aux membres de la presse.

Selon la consultante en préparation mentale d’athlètes de haut niveau, Dre Véronique Richard, le fait que le retour du joueur de concession du CH soit «progressif» l’aidera dans sa réinsertion.

«On l’a vu avec plusieurs autres athlètes. Un retour progressif avec un soutien particulier peut certainement aider», a-t-elle souligné à LCN, vendredi.

Le directeur Marc Bergevin a insisté pour dire pendant une conférence de presse marquée par l’émotion qu’il «pensait à l’être humain» avant tout. Il faut donc s’attendre à ce que les décideurs accordent au gardien étoile tout le temps nécessaire dans sa préparation.

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«Avec l’implantation d’habiletés et d’un processus pour faire face à cette pression, ça pourrait l’aider», a indiqué la Dre Richard qui rappelle l’importance de l’éducation en ce qui a trait à la gestion du stress.

«J’espère que ces joueurs sont un peu éduqués sur ces méthodes. Je ne travaille pas directement avec les Canadiens, mais c’est quelque chose que l’on fait dans le sport olympique. Éduquer les athlètes sur les stratégies adoptées pour gérer la pression.»

La Dre Richard voit deux types de pression, en ce sens : la pression externe et la pression interne.

«Je suis certaine qu’il y a plusieurs de ces joueurs-là qui sont non seulement inquiets de la performance de l’équipe, mais aussi de leur place dans l’équipe. Il y a plusieurs stresseurs en lien avec la performance de haut niveau.»

Enfin, le fait que le Tricolore n’a pas de capitaine cette saison peut-il être un facteur déterminant dans ses performances? Le dernier à porter le «C» sur son maillot, le défenseur Shea Weber, a vraisemblablement accroché ses patins.

«Si on adopte un leader partagé, il faut quand même que ce soit dirigé par un professionnel qui s’assure que l’ensemble des responsabilités des leaders soit pris en charge, croit la Dre Richard. Si on laisse ça à des jeunes de 20 ans, il se peut qu’il y en aille plusieurs qui tombent.

«Un leader hiérarchique peut aider, mais un bon leadership partagé peut aussi faire le travail.»

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