13 actions à poser quand on est un voyageur qui se soucie de la planète
Sarah-Émilie Nault
Avec tout ce qui se passe en ce moment sur notre belle planète, les voyageurs sont appelés à se questionner sur l’impact de leurs périples autour du monde.
En discutant avec Richard Remy, fondateur de Karavaniers, l’une des premières agences de voyages à avoir offert des voyages d’aventures et des compensations d’émissions de carbone au Québec, nous avons pu dresser une liste de gestes à poser dans le but de devenir des voyageurs plus écologiques et responsables.
1. On fait affaire avec des agences de voyages ou des compagnies aériennes compensant les émissions de carbone générées par les transports aériens.
Et cela représente moins de 1% du prix du voyage! Les agences Terre d’aventure (qui affiche des voyages carboneutres), Esprit d’Aventure (qui encourage plusieurs projets de protection de l'environnement à destination et qui travaille avec Planetair, un vétéran de la compensation carbone au Québec), Aqua Terra Voyage ou encore des compagnies aériennes comme Air Canada sont des exemples.
Chez Karavaniers, qui suit cette pratique depuis déjà 10 ans, 1% supplémentaire est désormais prélevé des revenus bruts de l’entreprise.
2. On voyage toujours avec sa bouteille d’eau réutilisable.
Une habitude que l’on adopte aussi bien lors des voyages en avion qu’à destination.
3. On refuse les multiples petits objets en plastique offerts dans l’avion. Si simple à faire si l’on apporte tout ce dont on aura besoin pour le voyage.
4. On voyage en tendant le plus possible vers les principes «zéro déchet» et «ne laisser aucune trace».
Cela ne demande, au fond, que d’être bien préparé. Le principe est expliqué sur le blogue de la Fondation David Suzuki: fr.davidsuzuki.org.
5. À destination, on est «vert» de façon sociale en se faisant un devoir de faire affaire avec guides, artisans et créateurs locaux.
6. On choisit des hôtels ou un site répertoriant des hôtels écoresponsables à destination.
Un bel exemple: la plateforme Vaolo (vaolo.com) de l’organisation Village Monde qui favorise l’essor d’un tourisme durable hors des sentiers battus à travers la planète.
7. On reste plus longtemps au même endroit, dans la même destination et on évite de prendre des vols intérieurs.
8. Avant de partir on se procure vêtements et équipements de voyage durables et de qualité (pour ne pas avoir à en acheter de nouveaux chaque année).
Et ce, uniquement si on a en a vraiment besoin. On peut aussi se procurer de l'équipement de seconde main.
9. On se défait de cette habitude de rechercher à tout prix les tarifs les plus bas.
Une activité vendue moins cher que les autres à destination veut souvent dire que quelqu’un dans la chaîne sera sous-payé ou mal traité.
10. À destination, on privilégie les établissements qui ont un impact réel et positif sur leur environnement.
C'est le cas lorsque les employés sont des habitants de l’endroit ou que la nourriture et les produits utilisés sont locaux.
11. On peut pencher pour des destinations ayant fait leur réputation du respect qu’ils portent à la nature, comme c’est le cas du Costa Rica.
12. On tient mordicus à partir en croisière? On garde en tête que les bateaux de croisières de luxe sont plus polluants que les avions; on opte donc pour une compagnie soucieuse d’être la plus verte possible.
Des exemples? La compagnie Costa Croisières, qui a mis en place un programme de recyclage des déchets, la compagnie Hurtigruten qui a inauguré en juillet 2019 le premier navire de croisière hybride ou encore la compagnie MSC qui investit dans des programmes et des technologies de développement durable.
13. On devient membre – ou on fait affaire avec des agences et des organismes étant membres – d’inspirants mouvements mondiaux tel « 1% pour la planète ».
Ce mouvement, co-créé par Yvon Chouinard, le fondateur de la compagnie Patagonia, permet de financer divers projets environnementaux: www.onepercentfortheplanet.org.