11 secrets de coulisses sur l’épisode de La vraie nature avec Christine Morency et Félix Séguin

Pour cette édition de La vraie nature, Jean-Philippe Dion nous propose un rendez-vous en duo, soit avec Christine Morency et Félix Séguin. Les deux invités ne pourraient nous sembler plus à l’opposé l’un de l’autre, mais encore une fois, grâce à une plongée au coeur de leur intimité, nous leur découvrirons plus d’un point commun...

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Fromage et jeux de cartes 

Christine est arrivée dans la barque avec son oreiller, ce qui est plutôt rare... Elle nous a dit en avoir besoin pour dormir. Avant même mon arrivée, Christine et Félix se sont découvert des goûts communs: l’amour du fromage qui pue et des jeux de cartes.

Un petit malaise...

À l’arrivée, lorsque j’ai demandé à Christine et Félix s’ils se connaissaient mutuellement, Félix a dit connaître Christine, mais Christine n’a pas reconnu Félix spontanément. Lorsque je lui ai parlé de J.E., elle s’est souvenue de lui. Manifestement, elle est une grande fan de J.E., car elle se souvenait textuellement de la phrase que Félix dit à la fin de l’émission. Durant toute la fin de semaine, elle s’est sentie mal de ne pas l’avoir reconnu.

Un commerce de vers de terre 

Le père de Félix était un homme qui avait un imaginaire débordant et un très grand sens de l’entrepreneuriat. Il avait toujours des idées de business à lancer. Félix nous a raconté la fois où son père s’était lancé dans une entreprise de vers de terre pour faire de la moulée animale. Il était perçu d’une manière singulière par les gens du coin, au Témiscamingue... Il voulait tellement montrer que son projet était intéressant qu’avec la mère de Félix, il avait reçu les gens du coin pour un barbecue et avait fait cuire des vers de terre pour qu’ils y goûtent. Ça donne une idée du personnage!

Des enfances semblales 

Christine et Félix ont vécu une enfance qui se ressemble à certains égards, mais par la suite, ils ont emprunté des chemins complètement différents pour atteindre leurs buts en carrière. On constate que, dans la vie, on peut connaître des malchances ou vivre des événements dramatiques, mais que chacun a une façon différente de rebondir. On a rapidement découvert que leur père a été manquant une bonne partie de leur vie. Un père manquant a toujours un impact très fort dans la vie des gens. Lorsque, après le souper, nous avons approfondi le fait que tous deux avaient réussi à atteindre leurs objectifs et à réaliser leurs rêves, Félix a bien résumé la situation en disant: «On réalise que la machine n’est pas brisée.»

Élevée en princesse

Quand le père est absent, la mère prend généralement une plus grande place. La mère de Félix se dévouait. Par exemple, elle tenait à ce que les Noëls soient agréables, même si la famille avait éclaté. Quant à la mère de Christine, elle a un peu traité sa fille en princesse. L’humoriste nous a raconté qu’à l’adolescence, elle voulait célébrer la fête nationale avec ses amies sur les plaines d’Abraham. La mère de Christine ne pouvait pas se libérer pour aller la reconduire à l’autobus au départ de Montréal, alors au retour du travail, sa fille lui a fait la baboune parce qu’elle ne pouvait pas participer à l’activité. Sa mère a donc proposé d’aller la reconduire en auto. Une fois arrivée sur les Plaines après deux heures et demie de route, Christine a dit à sa mère qu’il y avait trop de monde et qu’elle ne se sentait pas bien. Elles sont donc revenues à Montréal sur-le-champ! Ça démontre tout l’amour de la maman pour sa fille.

Un moment d'émotion 

Parmi les belles découvertes: la vulnérabilité de Félix Séguin. Il est journaliste, animateur de J.E. et homme fort. Je lui ai demandé s’il avait des souvenirs de sa mère qui le bordait, qui prenait soin de lui le soir dans son lit. Non, il n’en gardait aucun souvenir... Il se rappelait surtout qu’il avait de la difficulté à s’endormir, car il était anxieux. J’ai alors mis la chanson La mort de l’ours, de Félix Leclerc, que sa maman lui chantait lorsqu’elle allait le border. Dès qu’il a entendu les premières notes de la chanson, il s’est mis à pleurer. Tous les souvenirs de son enfance ont remonté à la surface, les beaux comme les moins beaux. Christine pleurait aussi et moi, j’étais ému... Ç’a été un moment rempli d’émotion.

Une anectode amusante

Christine a eu un début de carrière tout à fait anormal. Elle n’a pas fait l’École de l’humour. On l’y a acceptée, mais elle a finalement refusé d’y aller. Elle a fait son premier numéro dans un bar en 2017 et, l’année suivante, elle était invitée à un gala Juste pour rire, où ça s’est tout sauf bien passé. Nous sommes revenus sur ce gala et avons ressorti un extrait. Ça nous est apparu évident: même si elle n’était pas l’humoriste incroyable qu’elle est aujourd’hui, les graines de son succès y étaient déjà. On reconnaît sa personnalité et son audace.

Surmonter sa peur de l'échec

D’entrée de jeu, je dirais qu’on utilise trop souvent le mot «inspirant»... Mais, dans le cas de Christine, ce terme est bien choisi. À un moment donné, elle s’est dit qu’il fallait qu’elle arrête d’espérer devenir humoriste parce que si elle n’atteignait pas son but, elle allait être démolie. S’il fallait qu’on le lui refuse, elle n’aurait plus de but dans la vie. Il y a quelque chose de profondément triste dans cette histoire. C’est comme de se dire qu’on n’osera pas dans la vie de peur d’échouer. À travers son parcours, on comprend tout ce qu’elle a fait pour atteindre son but. Aujourd’hui, elle réussit dans son métier, et son histoire nous confirme qu’il ne faut jamais abandonner et, surtout, ne pas s’empêcher de rêver de peur de se faire dire non.

Une activité rassembleuse

Lors de notre activité, nous avons construit une cabane pour mon filleul. L’idée est venue de Félix qui, lorsqu’il était jeune, était un véritable bricoleur. Sa mère lui avait même ouvert un running bill à la quincaillerie du coin pour qu’il puisse se faire livrer du bois et commander ce qu’il voulait pour construire des cabanes de trois ou quatre étages. C’est tout un maître constructeur! La cabane est terminée, et elle est magnifique!

Froid dans le dos

Au souper, Félix nous a donné froid dans le dos avec ses histoires d’opérations policières et d’infiltrations. Assise sur le divan, Christine lançait des petits cris de terreur, tellement elle avait peur. Le téléphone est l’outil de travail numéro un de Félix, car c’est par ce moyen que ses sources le contactent. Comme la condition pour passer le week-end avec nous était qu’il dépose son cellulaire dans la glacière, il a accepté, mais c’était la première fois de sa vie qu’il se passait d’un téléphone pour une aussi longue période.

Le dernier mot de Jean-Philippe

L’année dernière, nous avions fait une émission avec uniquement deux invités parce que le troisième s’était désisté. Cette saison-ci, nous avons décidé d’en refaire une, mais c’était voulu et désiré. Je pense qu’à leur arrivée, Christine Morency et Félix Séguin se sont demandé pourquoi on les avait réunis. À la fin du week-end, ils m’ont tous deux dit qu’après avoir été gênés à l’idée d’être face à face, la magie avait encore une fois opéré. Ils se sont tellement bien entendus qu’ils ont eu l’impression de se connaître depuis toujours. C’est une belle émission qui nous permet de découvrir ces deux invités différemment. Christine est sur scène comme elle est dans la vie, mais en ce qui concerne Félix, nous allons découvrir l’homme derrière la personnalité publique et le journaliste en contrôle. Aussi, j’adore faire des surprises à mes invités. Cette fois-ci, ç’a été l’une des plus belles que nous avons réussi à faire jusqu’à maintenant. Ce sera à découvrir dans l’émission...

L’épisode de La vraie nature mettant en vedette Christine Morency et Félix Séguin sera diffusé le dimanche 25 février à 21 h, à TVA.

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