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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Le pape convalescent appelle par écrit à vivre le Carême «comme un temps de guérison»

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AFP

30 mars à 8h07
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Le pape François, en convalescence après une sévère pneumonie ayant menacé sa vie et absent pour une septième fois de la prière de l’Angélus, a appelé dimanche les catholiques à marquer le Carême comme un «temps de guérison».

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Le souverain pontife argentin, 88 ans, a quitté l’hôpital Gemelli de Rome dimanche dernier après cinq semaines de traitement, retournant au Vatican pour une convalescence d’au moins deux mois, selon ses médecins.

François était de nouveau absent dimanche pour l’Angélus, normalement prononcé à midi tous les dimanches depuis une fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre, où sont généralement massés des fidèles venus pour le voir et l’écouter. À la place, il a publié un texte.

«Chers amis, vivons ce Carême comme un temps de guérison. Moi aussi, je le vis ainsi, dans mon âme et dans mon corps», a-t-il écrit, en référence à la période précédant Pâques, la plus sacrée du calendrier chrétien, célébrée cette année le 20 avril.

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«La fragilité et la maladie sont des expériences que nous avons tous en commun; d’autant que nous sommes frères dans le salut que le Christ nous a donné», a-t-il ajouté.

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Le Vatican a indiqué vendredi que le pape montrait de «légères améliorations», avec une voix, tendue et faible après sa double pneumonie, signalée comme étant plus forte.

Les médecins ont déclaré que François a failli perdre la vie deux fois pendant son hospitalisation, la plus longue et la plus éprouvante de ses 12 ans à la tête de l’Église.

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François a offert dimanche ses prières aux personnes impliquées dans les conflits en Ukraine, dans les territoires palestiniens et Israël, au Liban et dans la République démocratique du Congo, ainsi que pour la Birmanie, touchée par des tremblements de terre.

Il a également assuré suivre «avec inquiétude» la situation au Soudan du Sud, où la tension s’est intensifiée ces dernières semaines entre les factions rivales qui se sont battues lors de la guerre civile de 2013-2018. «Je renouvelle mon appel sincère à tous les dirigeants pour qu’ils fassent tout leur possible pour réduire la tension dans le pays», a-t-il déclaré, exhortant chacune des parties à mettre de côté ses différences et à engager un «dialogue constructif».

Le pape a en outre appelé à de nouvelles négociations dès que possibles au Soudan, déchiré par la guerre.

«Grâce à Dieu, il y a aussi des événements positifs», a relevé François, citant un récent accord frontalier entre le Kirghizistan et le Tadjikistan, considéré comme crucial pour la stabilité de l’Asie centrale et qu’il a qualifié d’«excellente réussite diplomatique».

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