«Si on s’aimait: Célébrités»: Une première à fleur de peau pour les personnalités
Marjolaine Simard
Après Si on s’aimait et Si on s’aimait encore, Louise Sigouin poursuit son exploration du bien-être amoureux dans Si on s’aimait Célébrités. Anick Dumontet, Sophie Bourgeois, Maxence Garneau et Joanie Guérin se prêtent à l’expérience. Marie-Eve Janvier et JeanFrançois Breau endossent le rôle de couple témoin et nous promettent une saison captivante qui suscitera de nombreuses discussions dans les foyers québécois.
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Louise Sigouin est ravie d’accompagner quatre nouveaux participants dans leur quête amoureuse, cette fois dans un format de 13 épisodes hebdomadaires d’une heure plutôt qu’en formule quotidienne. Lorsqu’on lui demande si l’accompagnement de personnalités publiques diffère de celui de personnes moins connues, elle répond: «C’est exactement la même chose. Ma démarche reste inchangée. L’essentiel, pour moi, c’est qu’une personne m’accorde sa confiance et décide qu’elle chemine avec moi. C’est ce qui compte avant tout. Et comme la saison commence au printemps, on peut dire qu’un vent de fraîcheur souffle sur cette nouvelle version. Encore une fois, chaque personnalité va devoir choisir entre quatre ou cinq prétendants, et nous évoluerons ensemble au fil des semaines. En chemin, nous découvrirons ce que les participants souhaitent explorer, ce qu’ils ne veulent plus, et quels besoins émotionnels ils cherchent à combler dans leurs relations.»
Du sang neuf
Cette saison, nous accueillons un nouveau couple témoin. Après Émily Bégin et Guillaume Lemay-Thivierge, c’est au tour de Jean-François Breau et Marie-Eve Janvier d’amener leur couleur et une nouvelle dynamique. Comme l’explique Louise Sigouin: «Le contact s’est fait spontanément et naturellement entre nous. Ce sont des amoureux qui se connaissent bien, qui évoluent ensemble depuis des années. Ils sont aussi très touchés et charmés par le concept de Si on s’aimait. Donc, tout s’est installé rapidement et facilement.»
Jean-François Breau est également enchanté de son expérience. «Un peu comme tout le monde, nous sommes attirés par l’être qu’est Louise Sigouin. Pourquoi ne pas participer à cette expérience, dans l’espoir d’en tirer quelques conseils de temps en temps pour notre propre couple? Nous avons écouté la saison en rafale pour le tournage, Marie-Eve et moi, et en la regardant, nous avons vraiment agi comme si nous la regardions à la maison. Il n’y a rien de calculé dans ce que nous disons.
La production souhaitait avoir nos commentaires authentiques, à chaud et avec toute notre spontanéité. Nous sortons à peine du visionnement et je suis encore rempli d’émotions. Nous réalisons que nous vivons tous les mêmes insécurités. On a les mêmes espoirs, les mêmes ambitions, les mêmes frustrations. Que ça fasse 20 ans ou cinq minutes qu’on est en couple, on se demande: “Est-ce qu’il faut que je lui montre cette facette-là de moi ou pas?” On comprend que l’authenticité gagne toujours. Quand nous voyions des élans de vérité, je me disais: “Mon Dieu, que ça fait du bien!” Ça m’a même rassuré sur l’être humain!»
Marie-Eve a également vécu toute une gamme d’émotions en visionnant les épisodes. «En tant que téléspectateurs et couple témoin, nous avons parfois réagi avec une grande intensité à ce qui se passait à l’écran. Nous avons ri, pleuré, et à un moment donné, j’étais tellement en colère contre un des candidats que j’ai même crié. On s’attache parfois au point de vouloir devenir leur ami. Chaque soir, après une journée de tournage, nous nous disions combien nous nous reconnaissions dans certaines situations.»
Cinq dualités
L’accompagnement se fait encore une fois en grande partie avec l’approche Sigouin, qui se base sur cinq dualités relationnelles que la thérapeute a observées chez les couples qu’elle rencontre depuis plus de trois décennies. Cela a donné à Marie-Eve et JeanFrançois l’occasion de profiter des conseils de Louise, même après 21 ans de vie de couple. «C’est le fun d’avoir su reconnaître nos dualités! J’ai découvert que je suis la codépendante et que Jean-François est le dépendant; je suis une solitaire et lui, un fusionnel! Au début, on se disait: “Coudonc, on est donc bien à l’extrême!” Louise nous a expliqué que c’est souvent comme ça qu’on choisit son partenaire. Ce sont des personnes qui nous forcent à faire face à nos dualités. C’est bien de participer à cette aventure, car c’est un peu comme une thérapie gratuite et en direct. J’ai appris à exprimer ce qui me déplaît sur le moment au lieu de traîner une insatisfaction.»
«Je pense que Louise a mis des mots et des termes sur les sentiments que nous ressentons, poursuit Jean-François. Ça nous a aidés à expliquer beaucoup de choses. Nos réactions sont parfois liées à de la peur ou à de la honte. Ça m’a fait du bien de mettre des mots sur des sentiments qui traînent depuis longtemps!»
Une démarche courageuse
Le fait d’être une personnalité publique rendait-il les participants plus hésitants à se dévoiler? Louise Sigouin croit que non. «Je pense qu’ils étaient pleinement conscients de l’engagement qu’ils prenaient en acceptant l’invitation. Ils ont eu l’occasion de visionner les saisons précédentes. C’est pour ça que leur démarche est d’autant plus courageuse. Ils ont choisi de nous offrir une part d’eux-mêmes, inconnue jusqu’alors, avec une rare authenticité. Dans ce sens, il est vraiment précieux de les découvrir dans leur vulnérabilité la plus profonde.»
En conclusion, Marie-Eve souligne que le cheminement des candidats est palpable et que les téléspectateurs risquent d’être surpris. «Je ne peux pas parler pour eux, mais moi, j’ai l’impression qu’ils ne sont pas les mêmes personnes à la fin de cette aventure. Chacun est reparti avec quelque chose dans son baluchon!»
Dès lundi, 21h, sur TVA et TVA+.