Justin Trudeau a dit que le Canada «cesserait d’exister» sans les États-Unis, affirme Donald Trump
Yannick Beaudoin
Justin Trudeau aurait affirmé à Donald Trump, lors d’un entretien entre les deux hommes, que le Canada «cesserait d’exister» s’il était privé du soutien américain.
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C’est ce qu’a affirmé le président des États-Unis mercredi alors qu’il s’adressait aux médias dans le cadre de la signature de décrets.
Ce dernier a soutenu que le Canada «coûtait» 200 milliards de dollars aux États-Unis.
«S’ils ne nous avaient pas, et si nous n’avions pas dépensé cet argent, comme me l’a dit Trudeau: ils cesseraient d’exister. Il m’a dit ça: ils cesseraient d’exister. Et c’est vrai», a soutenu M. Trump.
Le président américain a ajouté qu’un tel appui n’avait aucun sens à moins que le Canada devienne un État américain.
M. Trump affirme qu’il aurait demandé à Justin Trudeau pourquoi les États-Unis devaient débourser autant d’argent pour soutenir le Canada et le premier ministre canadien aurait été «incapable de répondre», selon le président américain.

Donald Trump est également revenu à la charge à propos des tarifs douaniers imposés au Canada.
Celui-ci a ouvert la porte à une éventuelle augmentation des droits de douane sur les automobiles et pièces produites au nord de la frontière.
M. Trump estime que le Canada a monopolisé une partie de la production automobile qui, selon lui, devrait revenir aux États-Unis.
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«Depuis que j’ai imposé des tarifs au Canada, ils payent 25%, mais ce chiffre pourrait augmenter pour les voitures», a lancé le président américain mercredi.
«J’aime le Canada, mais ça nous coûte 200 milliards de dollars de soutenir le Canada. Nous pouvons faire nos propres voitures. Nous avons plus d’énergie que n’importe qui dans le monde. Nous n’avons pas besoin de leur bois d’œuvre, évidemment. Nous en avons beaucoup. Nous avons de grandes quantités de tout ce qu’ils nous vendent», a-t-il ajouté.
Donald Trump estime que la production automobile dans des États tels que le Michigan, la Caroline du Sud et le Tennessee, est appelée à augmenter. Il croit même être en mesure de développer cette industrie dans certains États où il se produit actuellement très peu de voitures.
«Nous ne voulons pas vos voitures en tout respect, nous voulons faire nos propres voitures et c’est ce que nous faisons de façon record. Nous allons être à un niveau de production record dans un avenir très rapproché en raison du nombre d’usines qui sont construites», affirme Trump.