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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

La hausse des taux d’intérêt «une nouveauté pour les jeunes» selon le PDG de Desjardins

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        Agence QMI

        6 février 2023
        6 février 2023
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        Bien que les taux d’intérêt variables soient comme leur nom l’indique susceptibles de fluctuer, l’augmentation de l’hypothèque est une première pour de nombreux québécois, en particulier les jeunes qui ont toujours connu des taux bas.  

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        Pas moins de 60 000 membres de Desjardins ont vu leur hypothèque augmenter alors qu’ils avaient souscrit à une hypothèque à taux d’intérêt variable selon Guy Cormier, président-directeur général de Desjardins.

        L’hypothèque, premier investissement des Québécois, se voit particulièrement affectée par la hausse des taux d’intérêt.

        «Le paiement mensuel a augmenté de 600 $ par mois en moyenne», a indiqué M.Cormier.

        Les équipes de Desjardins auraient contacté 50 000 des personnes touchées, leur suggérant de revoir leur budget ou réorganiser leurs paiements pour garder la terre hors de l’eau.

        «Les jeunes c’est la première fois de leur vie qu’ils voient de l’inflation comme ça», a rapporté M. Cormier.

        Pour accompagner ces jeunes qu’il qualifie de «fébriles et préoccupés» le PDG de Desjardins, qui pour rappel a engrangé une rémunération de 4,37 millions $ en 2021 (soit une augmentation de 37 % par rapport à 2020), suggère d’augmenter son amortissement ou d’injecter son épargne pour ceux qui en ont.

        «Mettre un trois ou quatre mille là d’un coup», a suggéré l’homme d’affaires.

        «Il y a une panoplie de solutions, mais c’est clair que le coût est plus élevé», a-t-il lancé, ajoutant que l’important est d’être «proactif».

        M. Cormier s'est dit modérément inquiet de la situation, car les personnes qualifiées pour un prêt l’auraient été selon un taux plus élevé que celui du marché, environ 2 à 3 %.

        «Beaucoup de gens ont encore la capacité de payer», a assuré M.Cormier qui rappelle que depuis presque trente ans les taux étaient sur une pente descendante.

        «Personne n’avait anticipé une si forte hausse des taux», s’est-il justifié.

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